Modèles d’échéancier de paiement gratuits dans Excel
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Cette page traite de l’échéancier client dans la pratique. En réalité, cet outil constitue un véritable levier de trésorerie et se décline en plusieurs types. Cette page vous permet de télécharger plusieurs modèles d’échéancier de paiement gratuits, réutilisables et éditables, que vous pouvez utiliser selon la situation.
Dans beaucoup d’entreprises, l’argent “part” facilement en factures émises, devis acceptés, projets livrés. L’argent “revient” souvent plus lentement, parfois au prix de relances, de tensions ou de malentendus. Entre ces deux moments, l’échéancier client joue le rôle d’interface : il organise dans le temps ce qui doit être encaissé, de qui, à quelle date, et dans quel contexte.
Derrière ce mot qui semble technique se cache en réalité un outil très concret : une façon de rendre visible ce qui, sans lui, resterait dans des factures isolées ou des échanges d’e-mails. Un bon échéancier permet au dirigeant de savoir ce qui va tomber dans les 7, 30 ou 60 jours, au comptable de suivre les retards, et au commercial de préparer ses relances sans détériorer la relation.
L’objectif de cet article est de prendre l’échéancier client pour ce qu’il est devenu dans la pratique : un instrument de pilotage de la trésorerie, mais aussi un support de dialogue entre la finance, le commerce et la direction. On y trouve des factures à 30 jours, des acomptes de projets, des plans d’apurement pour des clients en difficulté, et parfois des abonnements récurrents. C’est ce paysage concret que l’on va cartographier.
6 modèles d’échéancier de paiement gratuits dans Excel + lettres de relance et procédures en bonus
1. Qu’appelle-t-on “échéancier client” ?
Un échéancier client regroupe, dans un tableau structuré, l’ensemble des sommes dues par les clients et les dates auxquelles l’entreprise prévoit de les encaisser.
L’idée est de ne plus regarder chaque facture de façon isolée, mais de rassembler toutes les créances dans un calendrier financier. Cela met en lumière le flux futur d’encaissements, les retards, les paiements fractionnés, les plans de règlement négociés. L’échéancier devient alors un miroir de la réalité commerciale, mais rangé, daté, priorisé.
Dans la pratique, l’échéancier client peut prendre plusieurs formes :
- un export issu d’un logiciel comptable ou d’un ERP,
- un tableau Excel structuré, enrichi de calculs (retards, soldes, statuts),
- un module intégré dans un logiciel de facturation ou un outil de trésorerie.
Ce qui compte n’est pas l’outil lui-même, mais la logique : chaque ligne doit raconter une histoire claire – “qui doit combien, pour quoi, et à quelle date”.
2. Pourquoi l’échéancier client devient stratégique
Un échéancier client bien tenu ne sert pas uniquement à “cocher des cases” et pointer des paiements. Il transforme la gestion de la trésorerie et la manière dont l’entreprise parle d’argent avec ses clients.
2.1. Piloter la trésorerie au quotidien
Le premier enjeu reste simple : disposer d’une vision fiable des encaissements à venir. Une entreprise travaille en permanence avec un décalage entre les charges qu’elle doit payer (salaires, loyers, fournisseurs, charges sociales) et les règlements clients attendus.
Dans ce contexte, l’échéancier permet :
- d’anticiper les tensions de trésorerie (un mois avec peu d’encaissements, par exemple),
- de programmer les relances avant l’échéance et non après coup,
- de préparer les échanges avec la banque en s’appuyant sur des données structurées,
- d’aligner le planning des dépenses d’investissement sur la réalité des encaissements clients.
2.2. Sécuriser la relation commerciale
Parler d’argent avec un client reste un moment sensible. Entre un appel brutal “pour réclamer un paiement” et une relance professionnelle, un outil fait la différence : un échéancier précis, partagé entre la direction, le commerce et la comptabilité.
Grâce à lui, l’entreprise peut :
- relancer avec des informations factuelles (date, montant, numéro de facture, mode de règlement convenu),
- proposer un plan d’apurement réaliste en cas de difficultés du client,
- garder une trace des arrangements : report d’échéance, fractionnement, geste commercial, etc.,
- adapter son discours commercial à la situation réelle du compte client (bon payeur, payeur lent, client fragile…).
L’échéancier devient alors un appui pour un discours professionnel et apaisé, plutôt qu’une simple liste de factures impayées.
2.3. Donner de la visibilité à l’interne
Enfin, l’échéancier client constitue un point de repère commun. La direction générale regarde la tendance globale, le responsable commercial suit ses clients clés, la comptabilité surveille les retards, la trésorerie croise les flux avec les décaissements prévus.
Ce document facilite :
- les réunions de pilotage,
- les arbitrages sur les délais de paiement accordés,
- les décisions de blocage / déblocage de nouveaux travaux pour un client,
- la priorisation des actions de recouvrement.
3. Les grands types d’échéanciers clients dans la pratique
Dans la réalité des entreprises, il n’existe pas “un” échéancier client, mais plusieurs déclinaisons selon le type de relation commerciale. Chaque forme d’échéancier répond à une logique métier différente et mérite un traitement adapté.
3.1. L’échéancier standard : factures à échéance unique
C’est la forme la plus courante : pour chaque facture, une seule date d’échéance de paiement est associée (30 jours, 45 jours, 60 jours…). On reste dans un modèle simple, où la facture est payée en une fois, même si le délai varie selon les clients ou les contrats.
Dans cet échéancier standard, on retrouve classiquement :
- la date de facture et la date d’échéance,
- le montant TTC,
- le montant encaissé,
- le solde restant dû,
- un statut (soldée, en retard, à venir),
- et le nom du client, parfois avec un commentaire (litige, avoir à venir, etc.).
Il s’agit du socle de base pour suivre les créances clients et repérer les retards.
3.2. L’échéancier “acomptes & soldes” pour les projets
Dès que l’entreprise vend des prestations un peu longues ou des projets, un autre modèle s’impose : la facturation par acomptes et soldes. Le client ne règle plus en une seule fois, mais par étapes, en fonction de jalons : commande, début de mission, livraison, réception.
Un échéancier “acomptes & soldes” met alors en lumière :
- le projet ou contrat concerné,
- les différents types d’échéances (acompte, échéance intermédiaire, solde),
- le pourcentage du montant total associé à chaque étape,
- le montant prévu pour chaque échéance,
- la date de facturation et la date de paiement attendue,
- le montant effectivement encaissé et le solde de l’échéance.
Ce type d’échéancier est très utilisé dans les agences, les bureaux d’études, la formation, le conseil, la communication et les associations qui mènent des projets financés par plusieurs partenaires.
3.3. L’échéancier “paiements en plusieurs fois”
De plus en plus d’acteurs proposent des paiements fractionnés (3x, 4x, 6x, 10x) pour faciliter l’accès à leurs offres, notamment en formation, coaching, e-commerce ou services aux particuliers. Le montant global est alors réparti sur plusieurs échéances de même montant, sauf la dernière qui ajuste les arrondis.
Un échéancier “paiements en plusieurs fois” s’organise autour de quelques éléments simples :
- un montant total TTC et un nombre d’échéances,
- une date de première échéance et une périodicité (mensuelle, trimestrielle…),
- une ligne par échéance, avec la date et le montant correspondant,
- une colonne “Payé ?” (☐ / ☑), une date de paiement, un commentaire.
Ce format répond bien aux modèles économiques modernes : abonnement, formation payée sur plusieurs mois, offre premium mais lissée dans le temps.
3.4. L’échéancier des abonnements et services récurrents
Lorsque l’entreprise facture des abonnements ou des services récurrents (SaaS, maintenance, télécoms, loyers, etc.), l’échéancier bascule sur une logique de flux réguliers. La priorité n’est plus de suivre chaque facture comme un événement isolé, mais de s’assurer de la régularité des encaissements.
Dans ce cadre, un échéancier d’abonnement met l’accent sur :
- le client ou le contrat d’abonnement,
- le montant récurrent (mensuel, trimestriel, annuel),
- la date théorique de prélèvement ou de paiement,
- la confirmation de l’encaissement effectif,
- les éventuelles suspensions ou résiliations.
C’est un outil qui rapproche la gestion de la trésorerie de la gestion de portefeuille clients récurrents.
3.5. L’échéancier de recouvrement : plans d’apurement
Lorsque des clients accumulent des retards, la simple colonne “en retard” ne suffit plus. Il devient nécessaire de négocier un plan d’apurement, c’est-à-dire un échéancier spécifique de remboursement de la dette. Dans ce cas, l’échéancier client se transforme en instrument de recouvrement structuré.
Un plan d’apurement bien suivi retrace :
- la dette initiale et la date d’accord du plan,
- les différentes tranches (échéances de régularisation),
- les dates prévues de règlement,
- les montants promis et les montants réellement encaissés,
- l’écart entre prévu et réalisé,
- un statut clair pour chaque tranche (payée, partielle, en retard, non payée).
Ce type d’échéancier se révèle précieux pour les associations, les syndics, les organismes de formation, les structures qui accompagnent un public parfois fragile tout en sécurisant leurs finances.
4. Comment construire un bon échéancier client
Au-delà de la diversité des cas, un bon échéancier client repose sur une structure solide. Qu’il soit simple ou sophistiqué, il doit rester lisible, exploitable et facilement actualisable.
Avant d’ajouter des formules et des codes couleurs, il est utile de poser les colonnes essentielles qui décrivent chaque créance. Celles-ci forment une sorte d’ossature minimale, que l’on enrichit ensuite en fonction des besoins.
On retrouve en général :
- les informations d’identification : client, numéro de facture, projet ou contrat,
- les données de base : date de facture, date d’échéance, montant TTC, devise le cas échéant,
- la réalité des encaissements : montant encaissé, date d’encaissement, mode de paiement,
- les indicateurs de suivi : solde restant dû, retard en jours, statut (à venir, en retard, soldé, plan d’apurement en cours…),
- une zone de commentaire pour noter les éléments de contexte (litige, relance effectuée, arrangement validé, etc.).
À partir de cette base, les formules et la mise en forme conditionnelle transforment un simple tableau en véritable tableau de bord : total des factures en retard, montant qui doit tomber dans les 7 prochains jours, dettes en cours sur les plans d’apurement, etc.
5. Quatre modèles d’échéanciers pour couvrir l’essentiel des besoins
Pour une entreprise ou une association qui souhaite structurer sa gestion client, il est souvent pertinent de raisonner en “gamme” de modèles, plutôt que de bâtir un seul tableau censé couvrir toutes les situations.
Une approche efficace consiste à disposer de quatre grands modèles :
- un échéancier clients standard, centré sur les factures à échéance unique,
- un échéancier acomptes & projets, pour les missions longues et les contrats jalonnés,
- un échéancier paiements en plusieurs fois, adapté aux offres fractionnées pour les particuliers ou les formations,
- un plan d’apurement, dédié aux situations de recouvrement accompagnées.
Chaque modèle s’adresse à un usage précis, avec une structure pensée pour ce cas. L’équipe ne perd plus de temps à “adapter” un seul tableau à tout faire : elle choisit le bon modèle, remplit les champs prévus et s’appuie sur des calculs et des statuts cohérents.
6. Bonnes pratiques pour faire vivre l’échéancier client
Un échéancier client ne devient vraiment utile que s’il vit : un fichier oublié dans un dossier partagé perd rapidement sa valeur. La discipline d’utilisation compte autant que la qualité du modèle.
Quelques réflexes structurants font la différence :
- Une fréquence de mise à jour claire : quotidiennement dans les structures qui facturent beaucoup, hebdomadairement dans d’autres.
- Une responsabilité identifiée : comptabilité, trésorerie, ou binôme finance / commercial selon la taille de l’organisation.
- Une vérification régulière avec les relevés bancaires pour aligner les encaissements réels et les statuts du tableau.
- Un usage actif dans les réunions : l’échéancier s’ouvre en comité de direction, en réunion commerciale, en bilan projet, plutôt que de rester un fichier technique réservé à la comptabilité.
Au fil du temps, un bon échéancier client devient un élément de culture : il reflète la maturité de l’organisation face à la gestion de ses créances et de sa trésorerie.
l’échéancier client appartient à ces outils qui paraissent modestes et qui, une fois bien conçus, transforment la manière de piloter le quotidien. Il articule le chiffre et la relation, le temps court de la trésorerie et le temps long de la confiance avec les clients. C’est précisément pour cela qu’un article pilier lui est dédié : derrière chaque ligne d’échéancier, il y a un contrat, un projet, une histoire commerciale… et la stabilité financière de la structure.
modèles d’échéancier de paiement gratuits
Échéancier clients standard – factures à échéance unique
Il s’agit d’un tableau Excel prêt à l’emploi pour suivre toutes vos factures clients avec une seule date d’échéance (30, 45, 60 jours, etc.). Il centralise, sur une seule vue, le numéro de facture, le client, la date de facture, la date d’échéance, le montant TTC, le montant encaissé et le solde restant.
Le modèle calcule automatiquement la date d’échéance, le solde et le statut de chaque facture (À venir, En retard, Soldée). Une colonne “Payé ? (☐ / ☑)” permet de pointer visuellement les règlements, tandis qu’une zone de synthèse en haut de la feuille récapitule le total facturé, le total encaissé, le solde global et le montant en retard. C’est un support opérationnel pour piloter le poste clients et organiser les relances avec méthode.

Échéancier de remboursement de prêt – Modèle avancé
C’est un tableau Excel qui calcule automatiquement les mensualités, les intérêts et le capital restant dû d’un crédit (immo, auto, conso…). À partir de quelques paramètres (montant emprunté, taux annuel, durée, nombre d’échéances par an, première date de paiement), le modèle génère tout le plan de remboursement : date de chaque échéance, part d’intérêts, part de capital, solde du prêt.
Il intègre aussi une colonne “Payé ? (☐ / ☑)”, des zones pour saisir les dates de règlement réelles, un suivi du montant déjà remboursé et des indicateurs synthétiques (total remboursé, total d’intérêts, pourcentage du prêt déjà amorti). C’est un outil prêt à l’emploi pour visualiser et piloter un emprunt sur toute sa durée.

1. Échéancier clients standard – factures à échéance unique
Cet échéancier sert à suivre toutes les factures clients classiques, celles qui comportent une seule date d’échéance (30 jours, 45 jours, 60 jours…). C’est le tableau “central” pour piloter le poste clients au quotidien.
Il rassemble, sur un même écran, les informations essentielles : qui doit quoi, pour quelle facture, à quelle date, et où en est l’encaissement. Il convient autant à une TPE de services qu’à une association ou un cabinet qui facture des honoraires.
Ce que contient le tableau
L’échéancier standard est structuré autour des colonnes suivantes :
- Payé ? (☐ / ☑) : une colonne visuelle pour indiquer si la facture est réglée ou non.
- N° facture : pour retrouver rapidement la pièce comptable.
- Date facture : date d’émission de la facture.
- Délai (jours) : délai de paiement accordé au client (30, 45, 60…).
- Date d’échéance : calculée automatiquement à partir de la date de facture et du délai.
- Client : nom du client ou de la structure.
- Montant TTC : montant facturé.
- Montant encaissé : ce qui a déjà été effectivement payé.
- Solde : calcul automatique (Montant TTC – Montant encaissé).
- Statut automatique :
- Soldée si le solde est à zéro ou inférieur,
- En retard si le solde est positif et la date d’échéance dépassée,
- À venir si l’échéance est future.
- Commentaires : zone libre pour noter un litige, une relance, un accord particulier, etc.
En haut du tableau, une zone de synthèse calcule :
- le total TTC facturé,
- le total encaissé,
- le solde restant dû,
- le solde en retard et le nombre de factures en retard.
Guide d’utilisation
- Paramétrer la structure une seule fois
Ouvrir le fichier, vérifier les intitulés des colonnes, les formats de dates (jj/mm/aaaa) et les formats monétaires. Tout est déjà en place, mais tu peux adapter les étiquettes à ton vocabulaire (client, adhérent, patient, etc.). - Saisir les nouvelles factures
Pour chaque facture :- renseigner le numéro, la date de facture, le délai en jours, le nom du client et le montant TTC ;
- la date d’échéance se calcule automatiquement, ainsi que le solde quand tu saisis les encaissements.
- Mettre à jour les encaissements
Au fur et à mesure des paiements :- compléter la colonne Montant encaissé,
- ajuster la colonne Payé ? si la facture est réglée (
☐→☑), - éventuellement ajouter une précision dans Commentaires (virement, chèque, avoir, litige résolu, etc.).
- Lire les indicateurs clés
La zone de synthèse en haut te donne instantanément :- ce qui reste à encaisser au total,
- ce qui est en retard,
- le nombre de factures problématiques.
- Préparer les relances
En filtrant sur le Statut = “En retard”, tu obtiens la liste des factures à relancer. Il suffit alors de :- trier par client ou par montant,
- préparer des relances personnalisées à partir des informations du tableau.

1️⃣ Kit de pilotage pour l’échéancier Clients standard – factures à échéance unique
Cet échéancier Excel s’accompagne d’un véritable kit de pilotage du poste clients. Il s’intègre dans une procédure interne de suivi et de relance des factures, appuyée par plusieurs modèles Word prêts à l’emploi : un courrier de relance amiable avant échéance pour prévenir les retards, un modèle de relance après échéance (niveau 1) lorsque la date est dépassée, puis un modèle de mise en demeure de règlement pour les situations les plus sensibles.
Pour compléter le dispositif, une fiche de synthèse mensuelle du poste clients permet de remonter, en quelques indicateurs, la situation des factures à la direction ou au contrôle de gestion : total facturé, encaissé, en retard, principaux dossiers à suivre. L’échéancier devient ainsi la base de données vivante de la relation financière avec les clients.
2. Échéancier acomptes & soldes – projets et prestations
Ce second modèle vise les situations où l’on ne facture pas “tout d’un coup”, mais par jalons : acompte à la commande, facture intermédiaire, solde à la livraison. Il est conçu pour les projets (communication, ingénierie, formation, événementiel, chantier, prestation longue, etc.).
L’échéancier devient ici une sorte de plan de facturation associé à chaque projet ou contrat. Il permet de visualiser rapidement combien doit encore tomber sur un projet, à quelle date, et sous quelle forme (acompte, phase, solde).
Ce que contient le tableau
Le modèle “acomptes & projets” est organisé par projet / contrat, avec plusieurs lignes par projet :
- Projet / Contrat : nom du projet, opération, client principal.
- Type d’échéance : Acompte, Intermédiaire, Solde, Situation n°1, etc.
- Pourcentage (%) : pourcentage du montant total du projet associé à cette échéance (ex. 30 %, 40 %, 70 %).
- Montant prévu : calcul automatique = Montant total projet × % / 100.
- Montant total projet : base de calcul pour toutes les échéances du projet.
- Date prévue facturation : date à laquelle la facture correspondant à cette échéance doit être émise.
- Date d’échéance paiement : date attendue de règlement (par exemple 30 jours après la facture).
- Montant facturé : ce qui est effectivement facturé (par défaut = montant prévu, mais tu peux ajuster).
- Montant encaissé : ce qui a déjà été payé sur cette échéance.
- Solde échéance : calcul automatique (Montant facturé – Montant encaissé).
- Statut :
- Soldée si l’échéance est réglée,
- À venir si la date d’échéance n’est pas passée,
- En retard si l’échéance est due et non encaissée.
- Commentaires : par exemple “Lancement chantier”, “Gros œuvre terminé”, “Réception finale”.
Une synthèse en haut de la feuille donne :
- le total des montants prévus,
- le total encaissé,
- le solde cumulé,
- le nombre d’échéances en retard.
Guide d’utilisation
- Créer une ligne par jalon de projet
Pour chaque projet ou contrat, saisir :- le nom du projet,
- le montant total du projet,
- les types d’échéances (acompte, phase intermédiaire, solde),
- le pourcentage associé à chaque étape.
- Positionner les dates clés
Pour chaque échéance :- définir une date prévue de facturation (ex. début de prestation, fin de phase 1, livraison),
- laisser le fichier calculer la date d’échéance de paiement (par exemple +30 jours), ou ajuster si besoin.
- Suivre la facturation réelle
Une fois la facture émise :- renseigner le Montant facturé (souvent égal au montant prévu, mais pas toujours),
- tenir à jour le Montant encaissé au fur et à mesure des règlements.
- Piloter projet par projet
En filtrant sur la colonne Projet / Contrat, on obtient la vision :- des acomptes perçus,
- des phases intermédiaires réglées ou non,
- du solde restant à encaisser.
- Croiser avec le planning et la production
L’échéancier “acomptes & soldes” peut être rapproché :- du planning d’exécution (planning chantier, planning de formation, planning de production),
- des engagements clients.

3. Échéancier paiements en plusieurs fois – 3x, 4x, 6x, 10x…
Ce troisième modèle répond à une pratique de plus en plus répandue : proposer des facilités de paiement. Formation en plusieurs mensualités, accompagnement sur 6 mois, offre premium payable en 10 fois… Dans tous ces cas, le client ne règle plus une facture unique, mais une série d’échéances réparties dans le temps.
L’échéancier “paiements en plusieurs fois” sert à transformer un montant global en un calendrier lisible de mensualités, avec des dates claires, des montants maîtrisés et une dernière échéance qui ajuste les arrondis. C’est un tableau particulièrement utile pour les écoles, les organismes de formation, les coachs, les thérapeutes, mais aussi pour des ventes B2C où le paiement fractionné devient un argument commercial.
Ce que contient le tableau
Le fichier est organisé autour de quelques paramètres en haut, puis d’un tableau d’échéances très lisible :
- Paramètres généraux (zone de configuration) :
- Montant total TTC de l’offre ou du contrat,
- Nombre d’échéances souhaité (3, 4, 6, 10…),
- Date de première échéance,
- Périodicité en mois (1 pour mensuel, 3 pour trimestriel, etc.).
- Tableau des échéances :
- N° échéance : chaque ligne correspond à une échéance (1, 2, 3, …).
- Date d’échéance : calcul automatique à partir de la date de départ et de la périodicité.
- Montant d’échéance : répartition automatique du montant total ; la dernière ligne ajuste l’arrondi pour tomber exactement sur le total.
- Cumul versé : somme des échéances jusqu’à la ligne considérée, ce qui donne une vision progressive du montant déjà couvert.
- Payé ? (☐ / ☑) : indicateur visuel simple pour savoir si la mensualité a été réglée.
- Date paiement : date réelle de règlement, pour garder une trace précise.
- Commentaires : champ libre (mode de règlement, incident de prélèvement, relance effectuée, etc.).
Les premières lignes sont déjà remplies en exemple, avec quelques échéances marquées payées, afin de montrer comment le tableau se comporte.
Guide d’utilisation
- Configurer le plan de paiement
Dans la zone “Paramètres” :- entrer le montant total TTC de l’offre,
- choisir le nombre d’échéances (par exemple 6),
- fixer la date de première échéance,
- indiquer la périodicité en mois (1 pour des échéances mensuelles).
- Vérifier les montants d’échéance
Le fichier répartit le montant total sur le nombre d’échéances, avec une dernière mensualité ajustée pour corriger les arrondis.- Tu peux contrôler que la somme de toutes les lignes correspond exactement au montant total,
- Tu peux aussi, si nécessaire, modifier manuellement un montant pour un cas particulier, tout en gardant la structure.
- Suivre les paiements au fil du temps
À chaque encaissement :- remplacer ☐ par ☑ dans la colonne “Payé ?”,
- compléter la date de paiement,
- éventuellement ajouter un commentaire (par exemple “prélèvement accepté”, “CB refusée puis réglée en virement”).
- Préparer les relances et anticiper les incidents
En filtrant sur les lignes où :- la date d’échéance est passée,la colonne “Payé ?” affiche encore ☐,

4. Plan d’apurement & recouvrement – suivi des dettes clients
Le quatrième modèle est plus délicat, mais essentiel : il s’adresse aux situations où un client accumule des impayés, et où l’entreprise ou l’association décide de mettre en place un plan d’apurement plutôt que de rompre la relation. Dans ce contexte, le tableau cesse d’être un simple échéancier “classique” pour devenir un outil de recouvrement structuré, avec des échéances négociées, des montants partiels et des retards à suivre finement.
Ce plan d’apurement permet de documenter un accord : le client s’engage sur plusieurs tranches de remboursement (par exemple 3 × 400 €, puis 2 × 300 €), et l’organisation suit méthodiquement ce qui est payé à chaque échéance, l’écart par rapport à ce qui était prévu, et l’évolution de la dette.
Ce que contient le tableau
Le modèle “Plan d’apurement & recouvrement” est structuré autour de la notion de dossier client :
- Identification du dossier :
- Nom du client,
- Référence dossier (code interne, numéro de dossier, référence de créance),
- Date d’accord du plan, qui marque le début officiel du dispositif.
- Calendrier des tranches de remboursement :
- N° échéance : tranche n°1, n°2, n°3, etc.
- Date prévue : date à laquelle le client s’est engagé à verser la tranche.
- Montant prévu : montant de chaque tranche dans le cadre du plan.
- Montant encaissé : ce qui a été réellement payé pour cette tranche (montant total ou partiel).
- Date encaissement : date réelle du versement.
- Écart (encaissé – prévu) : calcul automatique permettant de voir immédiatement si la tranche est payée intégralement, partiellement ou non payée.
- Statut :
- Payée lorsque le montant encaissé couvre la tranche,
- Partielle lorsque seul un montant partiel a été versé,
- En retard lorsque la date prévue est dépassée sans encaissement suffisant,
- Non payée lorsque ni montant ni partiel n’ont été enregistrés et que la date est à venir ou tout juste échue.
- Commentaires : pour noter les échanges, promesses de règlement, difficultés rencontrées, éventuels réajustements du plan.
En haut de la feuille, une synthèse donne :
- le total des montants prévus dans les plans d’apurement,
- le total encaissé,
- le solde restant dû global,
- le nombre de tranches en retard.

Guide d’utilisation
- Créer un dossier par client en difficulté
Pour chaque client concerné :- renseigner son nom,
- attribuer une référence dossier,
- fixer la date d’accord du plan (date de l’entretien, signature d’un avenant, validation écrite).
- Définir les tranches du plan d’apurement
En concertation avec le client, définir :- le nombre d’échéances,
- la date prévue de chaque tranche (calendrier réaliste),
- le montant prévu à chaque fois.
- Enregistrer les encaissements au fil de l’eau
Lorsqu’un règlement intervient :- saisir le montant encaissé sur la ligne correspondante,
- renseigner la date d’encaissement,
- laisser le tableau calculer l’écart (encaissé – prévu).
- Suivre le respect du plan d’apurement
En filtrant sur la colonne Statut, tu peux :- isoler les tranches en retard,
- repérer les dossiers où les montants restent partiels malgré plusieurs contacts,
- identifier les plans qui se déroulent correctement (tranches payées à temps, régularisation en bonne voie).
- Documenter les échanges et les décisions
La colonne Commentaires joue un rôle clé :- noter l’historique des relances,
- consigner les explications du client,
- garder une trace des aménagements accordés (report d’échéance, baisse temporaire des montants).
Tableau échéancier de paiement Excel
Faire de l’échéancier client un véritable outil de pilotage
Avec ce modèle avancé, l’échéancier client cesse d’être un simple tableau de factures pour devenir un véritable outil de pilotage de la trésorerie et du risque client. Chaque ligne raconte une situation précise – facture à venir, encaissement partiel, retard léger, retard ancien, plan d’apurement – et l’ensemble se transforme en carte de navigation pour le dirigeant, le comptable et le responsable commercial. Les montants TTC, les encaissements, les soldes, les jours de retard et les tranches d’âge se combinent pour offrir une vision immédiate de ce qui est sécurisé, de ce qui reste à encaisser et des dossiers à surveiller.
Listes déroulantes, statuts, tranches d’âge : la mécanique du modèle
Le modèle fait progresser l’utilisateur vers une logique de pilotage actif : les listes déroulantes (type de pièce, mode de paiement, niveau de relance) structurent les pratiques de recouvrement, les indicateurs synthétiques en haut de fichier mesurent l’exposition globale (total facturé, solde, montants en retard), et le Dashboard met en scène les risques sous forme de chiffres et de graphique par ancienneté. L’utilisateur ne se contente plus de pointer des paiements ; il suit un portefeuille de créances, identifie les clients sensibles, hiérarchise les relances et prépare ses décisions avec des données fiables.
Une vue client à 360° : factures, encaissements, retards
L’ajout d’un guide d’utilisation intégré consolide enfin cet écheancier comme un outil de management du poste clients. Le fichier accompagne l’utilisateur dans la saisie, la mise à jour et la lecture des résultats, ce qui facilite l’appropriation par une équipe entière : comptabilité, gestion, direction, voire chargé de compte ou responsable administratif. À terme, ce modèle s’inscrit comme une brique solide du dispositif de reporting : il alimente les réunions de pilotage, éclaire les choix de trésorerie et soutient une relation client plus professionnelle, appuyée sur des faits et non sur des impressions.


Tableau échéancier de paiement Excel gratuit : Feuille de Travail + bonnes pratiques pro
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