Série d’étiquettes logistiques hors-ligne à Imprimer — 10 angles orthogonaux pour une chaîne sans frictions
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Plutôt que de répéter le même discours technique, regardons l’étiquette logistique et le bordereau d’envoi comme un système d’information matériel — un objet imprimé qui pilote des décisions en temps réel. Dix angles, indépendants et complémentaires, pour couvrir le sujet sans zones d’ombre.
Enjeu :
Un colis ne « circule » pas tout seul : il est reconnu, trié, contrôlé et livré parce qu’une étiquette raconte son histoire — de la référence commandée jusqu’au lieu de remise. L’étiquetage réduit les erreurs, accélère les scans et fluidifie l’export. Tour d’horizon journalistique des usages, des normes et des choix techniques qui comptent sur le terrain.
À quoi servent vraiment les étiquettes logistiques ?
L’étiquetage assure trois fonctions vitales : identification, traçabilité et orchestration des opérations (réception, préparation, expédition). En clair : une étiquette lisible et normalisée simplifie le travail des entrepôts, sécurise les échanges d’information et limite les frictions entre expéditeur, transport et destinataire. Dit autrement : c’est le passeport du colis dans la chaîne d’approvisionnement.
Les standards qui structurent la lecture en entrepôt
- GS1-128 (ex-UCC/EAN-128) : c’est un Code 128 « structuré » qui embarque des Identifiants d’Application (AI) — GTIN, lot, date, etc. — et se lit en un scan. Il exige des zones silencieuses (marges blanches) et une qualité d’impression contrôlée pour éviter les décodages erratiques.
- SSCC (Serial Shipping Container Code) : clé à 18 chiffres pour identifier de façon unique chaque unité logistique (carton, palette, conteneur). Encodé en GS1-128, il sert de « plaque d’immatriculation » du colis jusqu’au POD.
À retenir : un même scan peut transmettre contenu, dates, lots et destinataire — quand les AIs sont bien agencés — et déclencher les bonnes actions dans le WMS/TMS. GS1 US
1D, 2D, RFID : choisir l’outil selon l’usage
- 1D (Code 128 / GS1-128) : idéal pour le flux logistique (réception, cross-dock, chargement). Rapide, robuste, peu coûteux, largement interopérable.
- 2D (DataMatrix, QR) : utile quand l’espace est contraint ou que l’on veut plus de données dans un petit marquage (pièces, pharma, traçabilité fine). DataMatrix offre une forte densité et une tolérance aux dommages élevée, pratique en milieux industriels.
- RFID : lecture sans contact et multi-articles en une passe, très performante pour l’inventaire cycle-counting ou les portiques de quai. Son adoption dépend des coûts, de l’environnement radio et du besoin métier (gains possibles sur vitesse et précision, à valider par POC).
La qualité d’impression, talon d’Achille des étiquettes
Un code parfait sur écran peut devenir illisible sur carton. Les règles à ne pas négocier :
- Zones silencieuses (Quiet Zones) : ≥ 10 modules à gauche et à droite d’un GS1-128. Sans ces marges, les scanners échouent ou lisent faux.
- Dimensions & longueur : ne pas dépasser 165 mm (étiquette complète, zones silencieuses incluses) ni 48 caractères encodés ; éviter de « compresser » pour faire rentrer à tout prix.
- Contrôle qualité : viser une grade conforme aux spécifications de test (ISO/IEC 15416 pour les linéaires, 15415 pour les 2D) — c’est la meilleure assurance anti-litiges et anti-retours NPAI.
Où mettre quoi sur l’étiquette ?
Les guides GS1 recommandent une lecture humaine (intitulés clairs : destinataire, adresse normalisée, consignes) et une zone machine (barcodes) pensée pour les convoyeurs et douchettes : SSCC en bas, informations acheminement au-dessus, et éléments destinataire en haut selon les blocs du GS1 Logistic Label. L’objectif : un scan fiable quel que soit le point de contrôle.
Bordereau d’envoi : le compagnon de l’étiquette
L’étiquette guide la machine ; le bordereau clarifie pour l’humain. Il consolide : références, poids/dimensions, consignes de manutention, contacts (expéditeur/destinataire), lien de suivi/QR et, à l’international, description claire + code HS + valeur + origine pour la douane. Placé en pochette plastifiée et dupliqué à l’intérieur, il sert de file d’Ariane si l’étiquette externe est abîmée.
10 angles orthogonaux pour une chaîne sans frictions – étiquettes logistiques
1) Architecture de l’information
Une étiquette n’est pas un décor : c’est une hiérarchie de données. En haut, l’humain (destinataire, adresse normalisée, consignes). En bas, la machine (codes à barres 1D/2D, identifiants). Le bordereau, lui, sert d’annexe “haute fidélité” : référence de commande, poids/dimensions, valeur déclarée, bloc douane le cas échéant. L’ensemble doit raconter la même histoire, sans contradictions, du picking jusqu’à la preuve de livraison.
2) Ergonomie & lisibilité
Le meilleur code devient inutile si on force l’œil : contraste élevé, police simple, tailles lisibles, zones silencieuses autour des codes. On bannit le verbiage (“divers”), on précise la désignation, on positionne les éléments pour que le scan fonctionne quelle que soit l’orientation du colis. Un bordereau lisible en 5 secondes est un gain de secondes multiplié par des centaines d’opérations.
3) Interopérabilité des données
Chaque identifiant doit avoir un homologue dans le WMS/TMS/ERP. L’id colis, la référence commande et — si palette ou multi-colis — la structure X/Y doivent se retrouver en base. Côté bordereau, un QR peut renvoyer au suivi, tandis que le code linéaire transporte la chaîne structurée (réf., poids, dimensions). Deux voies, un même référentiel.
4) Qualité d’impression & matériaux
Le choix du support (thermique direct, transfert, papier couché, synthétique) dépend du cycle de vie du colis : humidité, poussière, abrasion, froid positif/négatif. La règle simple : un code doit rester scannable du quai de départ au quai d’arrivée. On standardise formats et rouleaux pour fiabiliser l’approvisionnement… et le geste opérateur.
5) Coûts & ROI
Les secondes économisées par scan, l’évitement d’un échec de livraison ou d’un blocage douane, la disparition de retours NPAI : autant de lignes invisibles qui font la différence. Un bon étiquetage et un bordereau complet abaissent les rescans, réduisent les litiges et écourtent le temps de cycle. Le retour sur investissement se mesure sur le SAV, le transport et l’entreposage, pas seulement à la caisse des consommables.
6) Dernier kilomètre & expérience destinataire
La réussite se joue chez la personne qui reçoit : fenêtre horaire, options relais/consigne, mentions d’accès (digicode, gardien), numéro joignable. L’étiquette parle à la machine, le bordereau parle à l’humain. Les deux doivent permettre de recontacter, replanifier, déposer avec conditions (signature, contre-remboursement).
7) Conformité & risques
Pas de valeur déclarée ? Description floue ? Code marchandises inexact ? Les douanes ralentissent. Pas de marquage FRAGILE ou sens de pose ? Les avaries se multiplient. Adresse incomplète ? Le colis revient. Le bordereau agit comme pare-feu documentaire : ce qui y manque finit en retard, en surcoût ou en litige.
8) Cas d’usage avancés
- Température dirigée : mention de plage (+2/+8 °C, +15/+25 °C), durée hors froid, sonde si chaîne du froid.
- Haute valeur : scellés inviolabilité numérotés, photos avant départ, consignes de remise stricte.
- Multi-colis/palette : logique parent-enfant (palette ↔ cartons), numérotation X/Y, regroupement sur le bordereau.
- Retour programmé : RMA, étiquette retour incluse dès l’aller, conditions de reprise.
9) Industrialisation & déploiement
On évite les bricolages : gabarits verrouillés, fontes embarquées, profils d’imprimantes standardisés, contrôles d’impression (grade, contraste). Côté processus : check-lists de départ, cut-off clairs, pochette plastique pour bordereau à l’extérieur + duplicata interne. Un déploiement propre se voit à la répétabilité des gestes.
10) Pilotage par indicateurs
Quelques KPI suffisent : livraisons à l’heure, succès au premier passage, dossiers incomplets, retours adresse, litiges par mille colis, délai “prise en charge → POD”. On les suit par transport, code postal et format de colis. Les plans d’action émergent d’eux-mêmes : adresses, emballages, créneaux, documentation.
Encadré pratique — gabarit minimal “prêt à imprimer”
Étiquette (vue opérateur)
- Bloc destinataire lisible (adresse normalisée, contact).
- Bloc machine en bas (code 1D pour la vitesse, QR pour le suivi public).
- Mentions de manutention visibles sur deux faces.
Bordereau (vue contrôle)
- Réf. commande, date, désignation précise, quantités.
- Poids et dimensions (penser au volumétrique).
- Valeur déclarée et assurance si utile.
- Coordonnées expéditeur/destinataire (deux moyens de contact).
- Douane si export (description claire, code marchandises, origine, valeur, motif).
- RMA/retour si prévu.
Un objet imprimé, un levier opérationnel
Étiquette et bordereau forment un binôme. La première guide les machines et les scans à vitesse réelle ; le second sécurise la compréhension humaine et la conformité. Traités comme un produit d’information — structure, lisibilité, interopérabilité — ils coupent court aux frictions, éclaircissent les responsabilités et rendent la promesse de livraison crédible… du premier coup.



Série d’étiquettes logistiques hors-ligne
Code 128 / DataMatrix, prêts à scanner — expédition, palette (SSCC), carton (GTIN), réception (PO)
Pourquoi standardiser vos étiquettes
En logistique, chaque seconde compte : à l’expédition, au quai, dans l’entrepôt et chez le client. Une série d’étiquettes cohérente (expédition, palette, carton, réception) qui encode des identifiants simples et scannables réduit les erreurs, accélère les flux et facilite l’audit. L’objectif : un scan = le bon dossier dans votre WMS/TMS/ERP, sans ressaisie — et sans dépendre d’Internet.
Les 4 étiquettes indispensables
1) Étiquette Expédition (Shipment)
- Rôle : suivre un envoi du quai jusqu’au destinataire/hub.
- Données visibles : N° d’expédition (ex.
SHP-2025-004871), destination (site/plateforme), transporteur, créneau. - Code-barres : Code 128 pour l’ID expédition ; QR optionnel vers une page intranet de suivi.

2) Étiquette Palette (SSCC)
- Rôle : identifiant unique mondial de la palette.
- Données visibles : SSCC 18 chiffres (affiché au format
(00) 003456789012345678), destination/route. - Code-barres : Code 128 (idéalement GS1-128 si vos lecteurs et processus exigent l’AI (00)).

3) Étiquette Carton (GTIN/Lot/Date)
- Rôle : tracer le colis unitaire et son contenu.
- Données visibles : GTIN, lot, DLU/DLC, n° carton interne.
- Code-barres : Code 128 (GTIN) + DataMatrix compact (par ex.
GTIN|LOT|DATE) si l’espace est limité.
Remarque : pour une conformité stricte GS1, utilisez GS1-128/GS1 DataMatrix avec AIs (01, 10, 17).

4) Étiquette Réception (PO)
- Rôle : réceptionner et aiguiller la marchandise à l’arrivée (cross-dock ou stockage).
- Données visibles : N° de commande (PO), fournisseur, quai, conditions (ex. 2–8 °C).
- Code-barres : Code 128 (PO) + DataMatrix pour un lot/référence si besoin.

Hors-ligne de bout en bout, comment ça marche
Génération dans Word (sans add-in, sans web)
Word intègre un champ natif pour les barcodes : DISPLAYBARCODE.
Vous pouvez lier vos codes à une propriété de document (ex. SHIPMENT_ID) et régénérer tous les codes en Ctrl+A → F9.
Exemples (à insérer via Ctrl+F9 pour créer les champs) :
DISPLAYBARCODE "{ DOCPROPERTY SHIPMENT_ID }" CODE128 \h 1600 \t
DISPLAYBARCODE "{ DOCPROPERTY SSCC }" CODE128 \h 1700
DISPLAYBARCODE "{ DOCPROPERTY GTIN }" CODE128 \h 1600
DISPLAYBARCODE "{ DOCPROPERTY LOT }" DATAMATRIX \h 900
DISPLAYBARCODE "https://intra.votre-domaine.local/shipment?id={ DOCPROPERTY SHIPMENT_ID }" QR \h 900
\h= hauteur (en twips).\t= montre le texte sous le code (lisible humainement).- Remplacez
{ DOCPROPERTY ... }par vos champs (SHIPMENT_ID, SSCC, GTIN, PO, etc.).
Lecture côté quai & postes
- Lecteurs imageurs 2D (lisent Code 128 + DataMatrix + QR).
- Mode HID (clavier) + suffixe Enter pour valider automatiquement la recherche dans le WMS/TMS.
- Test rapide : un scan écrit l’ID dans le Bloc-notes, puis passe à la ligne.
Ouverture directe via QR (option)
- Le QR pointe vers une URL intranet HTTPS :
https://intra.votre-domaine.local/shipment?id=SHP-2025-004871 - Le serveur lit
id=…, vérifie l’authentification (SSO), et ouvre la fiche expédition/PO/carton/palette.
Bonnes pratiques d’impression & lisibilité
- Contraste : noir sur fond blanc (mat) ; éviter les reflets.
- Résolution : ≥ 300 dpi ; plus si DataMatrix très petit.
- Zone calme : 2–3 mm minimum autour du code.
- Taille :
- Code 128 : barres hautes (lecture plus facile au tri).
- DataMatrix : module ≥ 0,3–0,4 mm selon imprimante/lecteur.
- Robustesse : étiquettes thermiques directes pour le flux court ; transfert thermique + ruban résine pour la tenue (froid, abrasion).
Données : simples, stables, uniques
- Clés courtes et uniques (SHP-…, SSCC, PO-…, CTN-…, PAL-…).
- Évitez d’encoder des données personnelles dans les codes (nom, adresse).
- Pour GS1, organisez les AIs : (00) SSCC, (01) GTIN, (10) Lot, (17) DLU/DLC.
- Si vos scanners exigent le FNC1 (strict GS1-128/DataMatrix), conservez ces modèles Word pour le quotidien, et prévoyez une variante GS1 depuis un logiciel d’étiquetage (ZebraDesigner, BarTender, NiceLabel) pour les flux certifiés.
Flux type et contrôle qualité
- Expédition : impression étiquette → scan au quai → appairage expédition / palette / cartons.
- Réception : scan PO à l’arrivée → contrôle, emplacement, ré-étiquetage si nécessaire.
- Audit : chaque scan journalisé (qui, où, quand).
- Recette avant déploiement : 10 scans × 3 postes (quai, préparation, réception), en lumière forte et faible ; viser ≤ 2 s “scan → fiche ouverte”.
FAQ
Dois-je absolument du GS1-128 ?
Seulement si vos clients/transporteurs l’exigent. Sinon, Code 128 “classique” + DataMatrix suffisent pour un déploiement rapide hors-ligne.
Peut-on tout faire hors-ligne ?
Oui pour la génération et la lecture. Le QR, lui, ouvre une page intranet (réseau interne requis), mais n’est pas obligatoire.
Et la confidentialité ?
Encodez des identifiants, pas de PII. Liez l’ID au dossier côté SI (sécurisé, authentifié).
Plan d’action en 1–2 jours
- Décider des formats d’ID (SHP, SSCC, GTIN, PO, CTN…).
- Insérer les champs
DISPLAYBARCODEdans les gabarits (4×6″). - Brancher les lecteurs (HID + Enter) et tester sur vos postes.
- Recette de lisibilité (différentes imprimantes/angles/lumières).
- Go live par quai/équipe, suivi des incidents et micro-ajustements.
À retenir
- Une série d’étiquettes cohérente (Expédition, Palette, Carton, Réception) + des codes-barres hors-ligne = fluide, fiable, traçable.
- Code 128 pour la vitesse et la compatibilité, DataMatrix pour les petites surfaces, QR pour l’accès direct à l’intranet.
- Démarrez simple, stabilisez les IDs, et n’ajoutez le strict GS1 que si votre réseau l’exige — vous serez opérationnel, rapidement, sans dépendre d’Internet.









