Fiche compte rendu d’activité BTS MCO : transformer une journée en véritable expérience professionnelle
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Un week-end d’animation en magasin, une opération spéciale sur un rayon, une réorganisation des linéaires… Sur le moment, tout va très vite : palettes à défilmer, clients à renseigner, fichiers à mettre à jour, manager à tenir informé. Une fois rentré chez vous, il reste surtout la fatigue et quelques images en tête.
La fiche de compte rendu d’activité sert précisément à ne pas laisser ces journées se dissoudre dans le quotidien. Elle transforme une situation vécue en matière exploitable pour votre diplôme, pour votre rapport d’expérience… et pour votre avenir professionnel.
Un outil pour figer le réel et le rendre « racontable »
Quand vous complétez une fiche d’activité, vous faites bien plus que « remplir un document ».
Vous replacez votre intervention dans un décor précis : une enseigne réelle, une période commerciale identifiable, une problématique concrète.
Dans l’exemple de la « Foire aux Chocolats » dans un Super U :
- le lieu existe,
- la période (week-end du 11 novembre) correspond à un vrai pic d’activité,
- la problématique est claire : booster les ventes de chocolats avant les fêtes tout en évitant les ruptures et les bouchons en allée centrale.
En posant ces éléments noir sur blanc, vous donnez à l’examinateur, au tuteur et à vous-même un cadre lisible. L’activité s’inscrit dans la vie réelle du point de vente, pas dans un scénario vague ou théorique.

Décrire l’activité : partir du terrain, pas du jargon
Une bonne fiche de compte rendu ne se contente pas d’empiler des mots-clés du programme. Elle raconte ce que vous avez réellement fait, avec des verbes concrets et des situations observables.
Toujours avec la Foire aux Chocolats, la journée ne se résume pas à « animation commerciale ». Elle se décline en gestes précis :
- Monter la tête de gondole, vérifier la solidité du mobilier, coller les affiches et les stop-rayons.
- Vérifier que les prix catalogue correspondent bien aux étiquettes en rayon.
- Réapprovisionner les coffrets dès qu’un modèle se vide, signaler les risques de rupture au manager.
- Accueillir les clients qui s’arrêtent, poser des questions simples (« c’est pour offrir ou pour la maison ? »), orienter entre coffrets familiaux et assortiments premium.
Le lecteur n’a pas besoin d’être dans le magasin pour comprendre ce que vous avez fait. Il visualise les scènes, les interlocuteurs, le rythme de la journée. Votre fiche ancre l’activité dans la réalité du commerce.
Des objectifs clairs : chiffrer, qualifier, relier
La fiche vous oblige à répondre à une question simple mais décisive : Pourquoi cette activité ?
Vous ne faites pas la Foire aux Chocolats parce qu’on vous l’a demandé. Vous participez à :
- un objectif chiffré : +15 % de chiffre d’affaires sur le rayon chocolats par rapport à N-1 ;
- un objectif qualitatif : améliorer l’attractivité du rayon, renforcer l’image conviviale de l’enseigne, éviter les ruptures vécues comme frustrantes par les clients.
Poser ces objectifs de manière explicite vous aide à sortir du récit vague (« j’ai aidé au rayon ») pour entrer dans une logique de résultat : « j’ai contribué à atteindre +18 % de CA sur le week-end, au-delà de l’objectif fixé ».
C’est ce glissement du « faire » vers le « obtenir » qui intéresse le jury du BTS MCO.
Mettre les résultats en lumière : des chiffres, mais aussi des effets visibles

Les chiffres ont leur place dans la fiche, mais ils ne suffisent pas. Une activité commerciale laisse aussi des traces qualitatives : ambiance, organisation, perception client.
Dans l’exemple pré-rempli :
- Les indicateurs chiffrés montrent une hausse du CA, une progression du nombre de coffrets vendus, des ruptures limitées.
- Les observations de terrain racontent autre chose : les clients trouvent le rayon « plus attrayant », la circulation devient plus fluide après un réagencement du samedi matin, l’équipe vit l’opération comme un projet collectif.
En liant les deux, chiffres et ressenti, vous montrez que vous comprenez l’impact global de votre action : sur les ventes, sur l’image de l’enseigne et sur le fonctionnement quotidien du point de vente.
Faire apparaître les compétences MCO sans réciter le référentiel
Votre fiche sert aussi à préparer les épreuves du diplôme. Elle doit donc faire ressortir les compétences du BTS MCO, mais de façon naturelle.
Dans la Foire aux Chocolats, on repère immédiatement :
- Développer la relation client et assurer la vente de conseil
Vous accueillez, questionnez, argumentez sur les gammes, gérez une réclamation sur un prix catalogue. - Animer et dynamiser l’offre commerciale
Vous participez à la mise en scène du rayon, ajustez la tête de gondole, vérifiez la cohérence visuelle, réagissez aux ventes du jour. - Assurer la gestion opérationnelle de l’unité
Vous surveillez les niveaux de stock, déclenchez les réassorts, contrôlez les dates de péremption, veillez aux étiquettes.
Plutôt que d’aligner les intitulés du référentiel, vous illustrez chaque compétence par des scènes vécues. Au moment de l’oral, cette matière concrète vous permettra de parler sans réciter, avec des exemples précis en tête.
L’analyse personnelle : un miroir pour progresser
La partie « analyse personnelle » n’est pas un supplément facultatif. C’est le cœur de la fiche.
C’est là que vous mettez des mots sur :
- ce que vous avez bien fait : aisance avec les clients, sens de l’initiative, rigueur sur le réassort ;
- ce qui vous a mis en difficulté : affluence, gestion du stress, priorisation des tâches ;
- ce que vous voulez améliorer : votre maîtrise des indicateurs, votre argumentation sur les produits à forte marge, votre capacité à gérer plusieurs demandes en même temps.
En l’écrivant à chaud, après l’activité, vous captez des détails que vous oublierez dans quelques semaines. Votre fiche devient un carnet d’entraînement : à chaque nouvelle activité, vous voyez ce qui progresse, ce qui résiste, ce qui mérite un travail ciblé.
Quelques réflexes pour une fiche vivante et professionnelle
Pour que votre compte rendu d’activité soit à la fois exploitable pour le BTS et agréable à lire, quelques réflexes simples font la différence :
- Écrire au présent ou au passé simple, avec des verbes d’action : « j’accueille », « j’analyse », « je réapprovisionne », « je signale ».
- Ancrer dans le réel : nom de l’enseigne, dates, type de rayon, période commerciale, exemples de produits.
- Relier toujours l’action au résultat : « j’ai réorganisé la tête de gondole → la circulation est devenue plus fluide et les ventes de coffrets ont augmenté ».
- Rester honnête : mentionner aussi les difficultés et ce que vous avez mis en place pour y répondre.
- Penser à l’oral : chaque paragraphe doit pouvoir être raconté à voix haute, comme si vous expliquiez votre journée à quelqu’un qui ne connaît pas le magasin.
La fiche de compte rendu d’activité BTS MCO ne sert pas seulement à « prouver » que vous avez fait quelque chose. Elle vous aide à prendre votre place comme professionnel en devenir.
Une opération comme la Foire aux Chocolats n’est plus seulement un week-end fatigant : c’est une expérience structurée, analysée, argumentée, prête à être présentée en examen ou en entretien d’embauche.

Compte rendu d’activité BTS MCO : raconter le magasin comme une vraie expérience de métier
En BTS MCO, une journée dans un magasin ne se résume pas à « aider au rayon » ou « tenir la caisse ». Chaque activité vécue sur le terrain peut devenir une situation professionnelle structurée, utile pour le dossier, pour les épreuves orales… et surtout pour la construction d’une identité professionnelle.
La fiche de compte rendu d’activité sert précisément à ça : elle transforme une séquence de travail en histoire lisible, argumentée, appuyée sur des faits et des compétences.
Un support pour mettre en scène la réalité du point de vente
Remplir une fiche de compte rendu, c’est d’abord prendre le temps de revenir sur ce qui s’est réellement passé dans l’unité commerciale. On ne se contente pas d’écrire « j’ai fait du facing » ou « j’ai fait une animation ».
On précise :
- où l’on se trouve (enseigne, rayon, période),
- avec qui l’on travaille (tuteur, équipe, type de clientèle),
- et surtout pourquoi l’activité a été mise en place (augmenter un chiffre d’affaires, limiter des ruptures, fluidifier une allée centrale, lancer une opération).
La partie « informations étudiant et structure d’accueil » installe ce décor. Quelques lignes suffisent pour ancrer l’activité dans un lieu et dans une équipe : un Super U de périphérie, un rayon épicerie sucrée, un manager identifié. L’étudiant n’est plus un simple stagiaire de passage : il devient un acteur situé dans un dispositif commercial précis.
Faire apparaître la logique commerciale derrière l’action
Une activité de BTS MCO n’est jamais un geste isolé. Derrière le montage d’une tête de gondole ou d’un podium promotionnel, il y a une problématique commerciale : dynamiser une famille de produits, profiter d’un week-end d’affluence, préparer une période forte (fêtes, rentrée, soldes…).
La rubrique « Contexte de l’activité » sert à formuler cette logique. On y explique :
- le rayon ou le service concerné,
- la période (saison, événement, pic de trafic),
- la question à laquelle l’équipe cherche à répondre : comment vendre plus ? comment mieux orienter les clients ? comment éviter les embouteillages en allée centrale ?
Ce travail d’écriture oblige l’étudiant à adopter le regard d’un professionnel : il ne décrit plus seulement ce qu’il fait, il comprend ce que l’entreprise cherche à obtenir.
Décrire l’activité comme une séquence professionnelle complète
Vient ensuite le cœur du document : la description de l’activité. La fiche invite à dérouler l’histoire depuis les objectifs jusqu’aux tâches concrètes.
Les objectifs donnent la direction : par exemple, « augmenter de 15 % le chiffre d’affaires chocolats sur le week-end » ou « limiter les ruptures sur les références catalogue ». Ils peuvent être quantitatifs (CA, panier moyen, volume vendu) et qualitatifs (image de l’enseigne, confort client, ambiance du rayon).
Les tâches détaillent la mise en œuvre :
- préparation du matériel et des stocks,
- mise en place de la zone promotionnelle,
- accueil et conseil des clients,
- réassort et contrôle des prix,
- remontée d’informations au manager.
L’étudiant met des verbes d’action, situe ce qu’il a fait personnellement, et distingue ce qui relève de l’initiative de ce qui relève de l’application d’une consigne. La fiche devient une trace écrite de sa contribution réelle, et non une liste générique de missions.
Ancrer l’activité dans des résultats concrets
Une activité professionnelle se juge aussi à ses effets. La partie « Résultats observés et effets de l’activité » oblige à confronter les intentions de départ à ce qui s’est réellement produit.
On parle alors :
- d’évolution de chiffre d’affaires sur la période,
- de volumes vendus,
- de ruptures évitées ou limitées,
- de réactions des clients (« rayon plus clair », « promos bien visibles », « trop de monde à tel moment »),
- d’impact sur l’organisation de l’équipe.
Cette mise en perspective installe un réflexe précieux : mesurer. L’étudiant ne reste pas sur « ça s’est bien passé » ; il s’appuie sur des données de caisse, des observations de terrain, des retours du tuteur. C’est exactement ce que recherchent les jurys lors des épreuves orales : une capacité à parler du commerce avec des faits et pas seulement avec des impressions.
Relier le terrain au référentiel de compétences
La fiche fait aussi le lien entre ce qui se passe dans le magasin et les grands blocs de compétences du BTS MCO.
En cochant les rubriques appropriées (« Développer la relation client », « Animer l’offre », « Assurer la gestion opérationnelle », « Manager l’équipe »), l’étudiant apprend à traduire une situation concrète en compétences mobilisées :
- accueillir, questionner, conseiller, traiter une objection,
- animer une opération, rendre un rayon attractif,
- suivre les stocks, lancer un réassort, sécuriser les prix,
- prendre le relais de consignes auprès de l’équipe, coordonner des tâches.
La fiche devient ainsi un petit morceau de dossier professionnel : elle servira plus tard à nourrir les situations présentées en épreuve, sans avoir à tout réinventer.
Installer une vraie démarche d’analyse personnelle
La dernière partie, consacrée à l’analyse personnelle, donne toute sa valeur pédagogique au document.
L’étudiant prend le temps de se demander :
- ce qu’il a bien réussi (relation client, organisation, réactivité),
- ce qui lui a posé problème (affluence, gestion du temps, maîtrise des outils),
- ce qu’il souhaite améliorer (connaissance des indicateurs, aisance à l’oral, gestion du stress).
Cette relecture à chaud permet de transformer un simple week-end d’animation en expérience réfléchie. Elle prépare le discours futur : ce que l’on dira au jury, mais aussi ce que l’on racontera plus tard à un recruteur en entretien.
Commentaire de la fiche pré-remplie : l’exemple « Foire aux chocolats »
La fiche d’exemple « Week-end Foire aux Chocolats » illustre bien ce que peut devenir un compte rendu d’activité abouti.
Dès le haut de la page, l’identification situe l’étudiante, le magasin et le tuteur. Un lecteur comprend immédiatement qui fait quoi, où, et sous l’autorité de qui. Ce cadrage rassure : il montre que l’activité s’inscrit dans un cadre réel, dans un magasin existant, avec un manager identifié.
Ce passage plante d’emblée le décor d’une situation très concrète : un week-end chargé, à la veille d’un jour férié, où le magasin se pare d’une opération chocolat très visible. On imagine facilement l’allée centrale habillée de coffrets, de palettes colorées, de panneaux promotionnels, avec des familles qui s’arrêtent, comparent, hésitent puis remplissent leur chariot.
La fiche met en mots une problématique très simple à comprendre : faire grimper les ventes de chocolats tout en gardant une circulation fluide et en limitant les ruptures en tête de gondole. L’objectif ne se réduit pas à « faire du chiffre » ; il touche aussi la mécanique du rayon, la façon dont l’équipe s’organise et la qualité du parcours client, depuis l’entrée dans l’allée jusqu’au passage en caisse.
La description des tâches rend l’activité très concrète. On voit l’étudiante participer au montage de la tête de gondole, vérifier les prix, réassortir en fonction des ventes, conseiller les clients et remonter les informations au manager. Le vocabulaire est précis, les actions sont situées dans le temps, l’élève n’est pas noyée dans « l’équipe » : elle a sa place et son rôle.
BTS MCO
La partie résultats donne de la substance aux efforts fournis. Les chiffres sont parlants : +18 % de CA au lieu des 15 % attendus, ruptures limitées, coffrets qui se vendent mieux que prévu. Les effets qualitatifs — rayon jugé attractif, ambiance conviviale, meilleure coopération entre services — complètent le tableau et montrent que le commerce ne se réduit pas à des barres sur un graphique.
Le tableau des compétences fait apparaître la richesse pédagogique de la situation. L’étudiante travaille à la fois la relation client, l’animation de l’offre et la gestion opérationnelle. Chaque ligne est accompagnée d’exemples concrets : argumentation sur les gammes, théâtralisation de la tête de gondole, déclenchement de réassorts, contrôle des DLC et des étiquettes. Le référentiel MCO cesse d’être une liste abstraite ; il épouse les gestes du quotidien.
L’analyse personnelle apporte enfin une touche très humaine. L’étudiante reconnaît ses points forts — aisance relationnelle, réactivité — mais aussi ses fragilités : difficulté à gérer plusieurs demandes simultanées, besoin de mieux maîtriser les indicateurs commerciaux. Les pistes de progrès sont formulées avec lucidité : travailler la gestion du stress, renforcer l’argumentation sur les produits à forte marge, s’approprier davantage les chiffres.
BTS MCO
La conclusion rédigée par le tuteur professionnel vient refermer le document. Une appréciation claire, appuyée sur le vécu de l’opération, confirme la progression de l’étudiante. Le lecteur perçoit un trio cohérent : une activité bien choisie, une analyse structurée, un regard bienveillant mais exigeant du professionnel.
Ensemble, cette fiche structurée et sa version pré-remplie dessinent une manière mature de vivre le BTS MCO : chaque opération en magasin devient une matière première à exploiter, à analyser, à raconter. L’étudiant ne subit plus son stage ; il le documente, le comprend, l’utilise pour avancer dans son projet professionnel.




