Fiche de prise de mesure bas de contention prêt à imprimer, un modèle éditable
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Télécharger un modèle de fiche de prise de mesure bas de contention à imprimer, un modèle éditable, et une méthode qui tient la route ⬇️
Dans les cabinets comme à domicile, la prise de mesure pour bas de contention n’a rien d’accessoire. Elle conditionne l’efficacité thérapeutique, le confort du patient et… l’adhésion au traitement. Une mesure imprécise, c’est un glissement du bord, une jambe cisaillée à la mi-cuisse, ou un collant qu’on n’enfile qu’une fois. À l’inverse, une fiche claire, structurée et partagée évite les approximations. C’est exactement l’objectif de la Fiche de prise de mesure — Bas de contention que nous proposons ici : un PDF net à imprimer et un modèle Word éditable pour s’adapter à vos habitudes, à votre charte, à vos exigences de traçabilité.
- PDF A4 imprimable (grille propre, schéma vectoriel, zone d’étiquette)
- Modèle Word éditable (ajoutez votre logo, vos champs, vos couleurs)
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Pourquoi une fiche dédiée change tout
Le temps manque, les dossiers s’empilent, et la mémoire est un piètre système d’archivage. Une fiche dédiée standardise la mesure, rend la lecture immédiate pour l’orthésiste, le prescripteur, le pharmacien, et sécurise la transmission. On y retrouve, sans fouiller, les circonférences clés (b à g, m), les longueurs de repère (A-b, b-d, d-g…), la sélection du dispositif (AD, AG, AT, manchon), la classe de compression (I à IV), ainsi qu’un contrôle d’ajustement après essai.
Cette standardisation n’est pas un luxe graphique : c’est la garantie que tout le monde parle la même langue, du premier coup d’œil.
Le moment, la posture, la rigueur : la méthode qui évite les erreurs
La mesure se fait le matin, si possible debout, avant l’installation de l’œdème. Les circonférences se prennent à 90° de l’axe du membre, sans serrer, au niveau indiqué :
- b (cheville) : environ 3 cm au-dessus de la malléole ;
- c (mollet) : au point le plus fort ;
- d : sous le genou ; e : au-dessus du mollet ;
- f : mi-cuisse ; g : circonférence de cuisse maximale ;
- m : hanche (utile pour les collants AT).
La pointure est notée si le pied est couvert.
Les longueurs se reportent le long de l’axe médial : A-b, b-d, d-g, parfois A-D (vers le creux poplité) et A-G (racine de la cuisse), en veillant à l’alignement du mètre ruban et à la tolérance (±0,5 à ±1 cm selon le repère). Deux colonnes Gauche/Droite évitent les inversions et couvrent les besoins bilatéraux.
Le schéma qui parle à tout le monde
Les fiches verbeuses perdent du temps ; un schéma vectoriel propre, avec repères horizontaux (b → m) et guides de longueur (A-b, b-d, d-g), permet d’ancrer visuellement chaque mesure. Le praticien mesure, l’aidant comprend, le fabricant interprète sans ambiguïté. C’est simple, et c’est efficace.
Choisir le bon dispositif : AD, AG, AT… et la bonne classe
La fiche n’est pas qu’un tableau de chiffres : elle cadre la décision.
- Type : AD (mi-bas), AG (cuisse), AT (collant), manchon pour les membres supérieurs.
- Classe : de I à IV selon l’indication.
- Options : pointe ouverte (surveillance cutanée, ongles), pointe fermée, bande siliconée (maintien), sur-mesure si mensurations hors standard.
- Couleur/Taille/Modèle/Référence : le terrain de la conformité et du réassort, parce que personne n’aime ré-expliquer « le bas bleu, mais pas celui-là ».
La zone d’essai en fin de fiche formalise le retour d’expérience : enfilage, confort, hauteur, terminaison (bord qui ne roule pas). Ce court passage évite bien des appels ultérieurs.
Traçabilité sans compromis : l’étiquette fait foi
En haut à droite, un bloc à coins arrondis accueille une zone pointillée : « Placer ici l’étiquette patient / QR ». On colle l’étiquette imprimée par le logiciel métier, on scanne le QR, on ancre la fiche au dossier. À l’heure où la traçabilité n’est pas négociable, cette zone joue le rôle de clé d’entrée — et limite les erreurs de rattachement.
Le modèle : pensé pour l’usage réel
- Impression nette : le PDF est vectoriel (schéma, grilles, titres). Les traits sont propres, la lecture confortable, même après une photocopie.
- Édition souple : le DOCX est prêt à modifier : logo, couleurs, quelques champs. On peut greffer un code-barres, ajouter une ligne « prescripteur », traduire en FR/EN.
- Lecture immédiate : l’ordre des sections suit le geste métier : identité, type, mesures, essai, signatures.
- Archivage simple : une fiche papier claire, un scan lisible, une indexation sans effort.
Comment l’utiliser, concrètement
- Avant la mesure : vérifier l’indication, choisir le type visé (AD/AG/AT), préparer la fiche, coller l’étiquette.
- Prendre les circonférences (b → g, puis m si AT), noter G/D ; relever la pointure.
- Mesurer les longueurs (A-b, b-d, d-g ; compléter A-D, A-G selon le dispositif).
- Cadrer le produit : classe, options, couleur, taille, modèle/référence.
- Essayer et cocher : enfilage, confort, hauteur, terminaison. Laisser une remarque s’il y a une zone à surveiller.
- Signer : professionnel et patient/aidant, dater le prochain contrôle.
Ce que la fiche évite, précisément
Les bords qui roulent par manque de longueur, la compression mal répartie à cause d’une circonférence approximative, la confusion de côté (G/D) quand la jambe est douloureuse, le collant AT commandé avec un m oublié… La fiche fait gagner du temps, mais surtout, elle accroît l’adhésion du patient : mieux ajusté, c’est mieux accepté.
Télécharger, adapter, imprimer
- PDF A4 — prêt à imprimer :
- Word — modèle éditable :

Comparer pour mieux prescrire
La compression médicale est une méthode. La fiche donne la mesure. Le comparateur lui offre le cadre de décision. Mises bout à bout, ces deux pièces dessinent une pratique plus fluide : moins d’erreurs, plus d’adhésion, et des dossiers qui se lisent sans s’expliquer.
Le « comparateur — bas de contention » n’a pas vocation à décider à la place du soignant. Il clarifie le terrain. En colonnes, on aligne les modèles, on fixe les critères, on rend visibles les compromis. Le regard fait le reste. À l’arrivée, moins d’allers-retours avec le patient, moins de “références introuvables”, moins de “ça serre au mauvais endroit”.
Le tableau ne se contente pas d’empiler des cases. Il organise la comparaison autour de ce qui change vraiment l’usage : type (AD/AG/AT, manchon), classe de compression, options (pointe ouverte, silicone, sur-mesure), entretien, accessoires, prix et prise en charge, sans oublier la ligne la plus humaine de toutes : les remarques.
Ce que la comparaison révèle en premier
Trois décisions structurantes
1) Type de dispositif.
Mi-bas AD pour une compression ciblée, cuisse AG pour une remontée plus haute, collant AT quand l’indication l’exige ou que la tenue doit être maximale. C’est trivial sur le papier, mais c’est la première source d’inconfort si l’on se trompe de famille.
2) Classe de compression.
Entre classe I et IV, ce n’est pas une nuance, c’est un terrain. La fiche de mesure met les chiffres à plat ; le comparateur crédite chaque modèle de sa plage d’efficacité et de sa destination. L’un ne remplace pas l’autre, ils se répondent.
3) Options et finitions.
Pointe ouverte pour surveiller l’ongle et la peau, bande silicone pour un maintien propre, sur-mesure si les morphologies sortent des grilles. C’est souvent ici que se joue la tolérance au long cours.
Une lecture qui fait gagner du temps
Le réflexe « filtre rapide »
Au lieu d’écumer des catalogues, on coche trois filtres : type, classe, options. On tombe à cinq ou six références comparables. À ce stade, les détails concrets font la différence :
- Entretien : 30 °C en filet, séchage à plat, durée de vie attendue.
- Accessoires : gants, enfile-bas, notice claire pour l’aidant.
- Coloris et tailles : simple, mais déterminant pour l’adhésion.
- Prix et code de prise en charge : pas l’alpha et l’oméga, mais le nerf de la guerre au guichet.
Le patient n’a pas besoin d’un discours de vendeur. Il a besoin de savoir pourquoi tel modèle figure dans les deux derniers finalistes. Le comparateur permet de le dire en une phrase.
L’épreuve du réel : Essai, retour, ajustements
La fiche de prise de mesure grave les chiffres, le comparateur prépare le choix. Mais c’est l’essai qui tranche. On coche enfilage, confort, hauteur, terminaison. On note la moindre gêne, même ténue. Ce quart de page évite trois semaines de contrariété. Et parfois un abandon pur et simple.
Là encore, le tableau a un rôle discret : il documente l’itération. Si un modèle roule, on l’écarte. Si un autre se détend trop vite, on le signale. Une fois ces retours captés, les décisions ultérieures gagnent en justesse.
Ce que recherchent vraiment les équipes
Qualité de vie, logistique et preuve
Dans les établissements, l’enjeu dépasse la simple paire de bas. On parle de parcours, de traçabilité, de réassort. Le comparateur aide à bâtir une short-list institutionnelle : 2-3 références par famille, validées, disponibles, connues des soignants. La zone d’étiquette/QR en tête de fiche, elle, assure le lien avec le dossier : date, modèle, taille, référence… On sait ce qui a été posé. On sait ce qui a été toléré. On sait pourquoi on a changé.
Les erreurs classiques… et comment les éviter
- Confusion sur le côté G/D : la double colonne coupe court aux inversions de dernière minute.
- Mesure tardive : le matin, c’est mieux. Le comparateur ne corrige pas une mesure approximative.
- Option sous-estimée : la bande silicone peut transformer la tolérance d’un AG.
- Entretien flou : une ligne claire “30 °C, sac de lavage, pas de sèche-linge” vaut dix rappels.
- Sur-mesure différé : dès que les chiffres sortent des grilles, on l’indique au tableau. Cela évite le ping-pong.
Un mot sur l’adhésion du patient : Esthétique, confort, explications brèves
Il n’y a pas de bas “magique”, mais il existe des combinaisons gagnantes : un schéma compris, un modèle expliqué sans jargon, un coloris accepté. Le comparateur redonne au patient un pouvoir de préférence dans un cadre médical strict : choisir entre deux références équivalentes peut suffire à lever la réticence.
Intégrer l’outil dans votre pratique : Trois pas simples
- Standardisez vos mesures avec la fiche (b→g, longueurs, pointure).
- Filtrez dans le comparateur (type, classe, options), puis confrontez 2–3 modèles.
- Formalisez l’essai : cochez, commentez, signez. La mémoire ne vaut pas un encadré rempli.










