Modèles et formulaires

Ikigai : modèles de fiche Word en vrai révélateur de projet de vie

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L’Ikigai intrigue parce qu’il semble promettre beaucoup : trouver sa « raison d’être », réconcilier plaisir, talent, utilité et rémunération. En pratique, ce concept devient réellement utile lorsqu’on le fait descendre sur le papier, dans un support structuré, concret, que l’on peut annoter, corriger, afficher, reprendre quelques mois plus tard.
C’est exactement le rôle des modèles Ikigai à remplir dans Word : des fiches simples, visuelles, prêtes à imprimer, qui transforment une idée abstraite en outil de réflexion guidée.

Dans cet article, on va voir comment expliquer l’Ikigai, comment le travailler pas à pas, et comment exploiter plusieurs modèles Word complémentaires : version classique, version tableaux, version gamifiée et carte synthèse A4 paysage.


1. L’Ikigai : plus qu’un test d’orientation

L’Ikigai vient d’une vision japonaise de la vie où l’on cherche ce qui donne envie de se lever le matin, au-delà des seules contraintes professionnelles. Il ne s’agit pas d’un test miracle qui donnerait un métier clé en main, mais d’un fil conducteur pour explorer quatre grandes dimensions :

  1. Ce que j’aime
  2. Ce pour quoi je suis doué(e)
  3. Ce dont le monde a besoin
  4. Ce pour quoi je peux être payé(e)

Croiser ces dimensions permet de faire apparaître des zones de cohérence : là où l’on se sent utile, compétent, aligné, et capable d’en vivre. Le travail sur l’Ikigai ne se fait pas en dix minutes ; il progresse par couches, au rythme de la personne. C’est précisément pour cela qu’un support écrit réutilisable devient si précieux.


2. Les quatre piliers de l’Ikigai : poser les bases

Un bon modèle Ikigai, même simple, doit d’abord aider à clarifier ces quatre piliers.

2.1 Ce que j’aime

On commence par ce qui donne de l’élan :

  • activités qui font oublier l’heure
  • thématiques dont on parle spontanément
  • environnements dans lesquels on respire mieux (solo, équipe, terrain, écran…)

Sur la fiche Word, cela se traduit par un bloc avec des puces à compléter, des lignes en pointillé, parfois une consigne du type :
« Pense à une journée où tu t’es senti(e) bien : que faisais-tu, avec qui, dans quel type de lieu ? »

2.2 Ce pour quoi je suis doué(e)

Ici, on s’éloigne un peu du plaisir pour aller vers la compétence :

  • savoir-faire techniques
  • qualités relationnelles
  • talents que les autres remarquent (“tu expliques bien”, “tu rassures”, “tu structures tout”, etc.)

Dans le modèle Word, on invite souvent la personne à lister ce qu’elle fait « naturellement », ce pour quoi elle est souvent sollicitée, les compliments récurrents.

2.3 Ce dont le monde a besoin

Ce pilier ouvre vers l’extérieur :

  • problèmes que l’on voit autour de soi et qui nous touchent
  • publics que l’on souhaite aider (enfants, personnes âgées, entrepreneurs, artisans, étudiants…)
  • causes qui comptent (environnement, éducation, inclusion, santé…)

Sur la fiche, on peut proposer une formulation du type :
« Si tu avais plus de temps et de moyens, quelles situations aimerais-tu contribuer à améliorer ? »

2.4 Ce pour quoi je peux être payé(e)

C’est le versant économique :

  • métiers existants qui mobilisent déjà certaines de nos envies et compétences
  • services ou produits que l’on pourrait proposer
  • contextes de travail réalistes (salariat, mission, freelance, petite structure, etc.)

Dans un modèle à remplir, ce bloc peut combiner idées de métiers, secteurs d’activité et formes de rémunération possibles.


3. Passion, mission, profession, vocation : les intersections

Une fois les quatre piliers posés, les fiches Ikigai les plus utiles proposent souvent une deuxième partie : les zones d’intersection.

  • PASSION : ce que j’aime ∩ ce pour quoi je suis doué(e)
  • MISSION : ce que j’aime ∩ ce dont le monde a besoin
  • PROFESSION : ce pour quoi je suis doué(e) ∩ ce pour quoi je peux être payé(e)
  • VOCATION : ce dont le monde a besoin ∩ ce pour quoi je peux être payé(e)

Un modèle Word bien conçu réserve pour chacune de ces zones un encadré avec :

  • un titre clair (parfois avec un emoji ou une couleur dédiée),
  • une courte définition,
  • plusieurs lignes à compléter.

L’objectif n’est pas de « remplir toutes les cases » à tout prix, mais de faire ressortir des motifs : des types d’activités, des contextes, des publics qui reviennent. C’est souvent dans cette partie que naissent les premières idées de pistes concrètes.


4. Pourquoi travailler l’Ikigai avec des modèles Word ?

Un document Word n’est pas seulement un fichier à télécharger ; c’est un support de cadrage qui rassure et structure la démarche.

4.1 Externaliser les idées

Écrire ses idées dans un tableau, cocher des cases, remplir des lignes permet :

  • de sortir de la rumination mentale,
  • de prendre du recul sur ses propres envies,
  • de voir les contradictions… mais aussi les évidences.

4.2 Ralentir pour mieux ajuster

Le fait d’imprimer la fiche, de la compléter au stylo, de surligner, de revenir dessus plusieurs fois aide à :

  • accepter que l’Ikigai évolue,
  • modifier un mot, réécrire une phrase, ajouter un exemple,
  • garder une trace visuelle de son cheminement.

4.3 Facilité d’animation

Pour un formateur, un coach ou un conseiller en orientation, disposer de modèles Word :

  • facilite la préparation des ateliers (on adapte le modèle à son public),
  • permet de proposer un même canevas à un groupe,
  • laisse une trace que le participant pourra emporter, afficher, scanner.

5. Quatre types de modèles complémentaires

Travailler l’Ikigai devient vraiment intéressant lorsque l’on peut jongler avec plusieurs formats.

5.1 La fiche Ikigai classique à remplir

Cette première version propose :

  • un bloc pour chacun des 4 piliers,
  • une page sur les zones PASSION / MISSION / PROFESSION / VOCATION,
  • une synthèse finale : « Mon Ikigai en une phrase » et quelques actions à court terme.

C’est un support de base très polyvalent, adapté à une démarche individuelle (reconversion, bilan, introspection).

5.2 La version en tableaux

La version structurée en tableaux convient bien :

  • aux publics qui aiment analyser, comparer, organiser,
  • aux démarches de bilan de compétences ou de coaching plus cadré,
  • aux personnes qui souhaitent relier clairement leurs idées à des exemples concrets.

Les colonnes peuvent, par exemple, distinguer :

  • mots-clés,
  • situations vécues,
  • pistes de métiers ou projets.

Cette forme rend la réflexion plus « rationnelle » et facilite la mise en lien avec le marché de l’emploi ou un projet entrepreneurial.

5.3 La version gamifiée et colorée

La version gamifiée s’adresse particulièrement :

  • aux adolescents, étudiants, jeunes adultes,
  • aux ateliers collectifs,
  • aux personnes qui ont besoin d’un côté ludique pour oser se projeter.

On y trouve :

  • un tableau de bord d’énergie avec des étoiles ⭐,
  • des badges à remplir (Ce que j’aime, Talents, Impact, Valeur rémunérable),
  • des combos gagnants pour PASSION, MISSION, PROFESSION, VOCATION,
  • une section « mini-défis » à cocher (parler de son Ikigai, tester une activité, contacter un pro, etc.).

Ici, l’objectif est autant de débloquer la parole que de produire un résultat écrit.

5.4 La carte synthèse A4 paysage

Enfin, la carte paysage en une page sert de résumé visuel :

  • les 4 piliers dans les coins,
  • notes importantes et idées de pistes en bas,
  • une grande zone centrale « Mon Ikigai – phrase-synthèse » avec quelques mots-clés.

Ce format est parfait pour :

  • afficher au-dessus d’un bureau,
  • insérer dans un dossier de bilan,
  • garder en vue pour vérifier, au fil des décisions, si l’on reste cohérent avec ce qui a été formulé.

6. Comment animer une séance Ikigai avec ces supports ?

6.1 Préparer le cadre

Avant de distribuer les fiches, quelques repères aident beaucoup :

  • rappeler qu’il ne s’agit pas de trouver « le métier parfait » mais des directions ;
  • préciser que l’Ikigai peut changer avec l’âge, les responsabilités, la santé, les envies ;
  • inviter chacun à écrire pour lui-même, sans chercher la réponse « attendue ».

6.2 Avancer par étapes

Une progression possible avec les modèles Word :

  1. Remplir d’abord les 4 piliers (une fiche classique, ou le tableau structuré)
    → en partant d’exemples vécus, de souvenirs précis.
  2. Passer ensuite aux intersections
    → faire émerger 3 à 5 idées fortes de passion, de mission, de profession, de vocation.
  3. Terminer par la carte synthèse
    → reformuler en une ou deux phrases, extraire 3 mots-clés.

Pour les publics jeunes ou les ateliers créatifs, on peut intercaler la fiche gamifiée : étoiles d’énergie, badges, mini-défis.

6.3 Déboucher sur un plan d’action

Un article ou un atelier sur l’Ikigai reste théorique si aucune action n’en sort. Les modèles Word prévoient donc souvent :

  • une section « Prochains pas » (30 ou 90 jours),
  • 3 à 5 actions concrètes, datées, réalistes :
    • rencontrer une personne,
    • tester une activité,
    • se renseigner sur une formation,
    • demander un entretien interne,
    • lancer un petit projet pilote.

L’idée n’est pas de tout bouleverser du jour au lendemain, mais de mettre en mouvement quelque chose de cohérent avec ce qui a été écrit.


7. Quelques précautions et bonnes pratiques

L’Ikigai peut être enthousiasmant, mais il peut aussi générer de la pression si on le présente comme une obligation de « trouver sa voie » une bonne fois pour toutes. D’où quelques points de vigilance :

  • accepter que certains piliers soient plus flous que d’autres ;
  • rappeler que plusieurs Ikigai sont possibles au cours d’une vie ;
  • encourager les essais et les allers-retours plutôt qu’une décision instantanée ;
  • ne pas remplacer un accompagnement professionnel (psychologue, conseiller, coach) lorsqu’il serait nécessaire.

Les modèles Word sont des supports, pas des oracles. Ils accompagnent la réflexion, ils ne dictent pas la réponse.


Une raison d’être qui se construit, pas une case à cocher

Chaque fois qu’une personne pose ses idées dans ces fiches, quelque chose se clarifie : une préférence, une intuition, une envie oubliée, un talent sous-estimé. L’Ikigai devient alors moins un slogan qu’un fil discret qui relie le quotidien à un horizon plus large.

Avec quelques modèles bien pensés – fiche classique, tableaux analytiques, version gamifiée, carte synthèse – il devient possible de proposer une démarche à la fois sérieuse et accessible, profonde et ludique.
L’enjeu n’est pas de « trouver son Ikigai » comme on trouverait une réponse dans un QCM, mais de le faire émerger morceau par morceau, puis de le tester dans la vraie vie, un petit pas après l’autre.

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