Finance d’enterprise: Pirme à cycle saisonnier ou fluctuant
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Agios sur emprunts à long et moyen term
Ils sont calculés mensuellement, sur la base d’un encours obtenu en ajoutant au montant antérieur les emprunts mis en place dans le mois,et en retranchant les remboursements effectués pendant ce même mois.
Ces encours sont confrontés à un taux d’intérêt moyen, qui est en fait la moyenne pondérée des différents emprunts utilisés. Le même type de calcul serait utilisé en présence de quasi fonds propres, qu’il s’agisse de comptes-courants ou d’emprunts participatifs.
Conformément à la pratique, ces agios sont cumulés par trimestre civil, et c’est selon cette périodicité qu’ils sont inclus au plan de trésorerie hors exploitation.
Agios sur concours bancaires courants
Le processus de calcul se fonde sur la reprise du solde de trésorerie totale, qui sera commenté infra. Ce solde est valorisé par un taux moyen unique de crédit s’il est négatif et par un taux de placement moyen s’il est positif.
Trimestriellement, ces charges ou produits financiors sont cumulés ct repris dans le solde du plan de trésoreric Hors Exploitation.
En outre uno vérification simple et effectuéo en dermière ligne du Tableau Agios, en appliquant à la trésorerie meyenne de la période le taux adéquat.
Cette présentation confirme l’utilisation d’une boucle de calculitéralive, puisque l’intégration des charges et produits financiers dans les soldes de trésorerie totale a pour conséquence de modifier ces soldes, et done d’af-finer le calcul des charges et produits correspondants.
En utilisation “ manuelle”, il est certain que la réalisation de telles bOu-cles itératives est exclue car excessivement longue et fastidicuse. En tout état de cause les écarts sur le résultat courant et sur le résuliat net seront très limités.
De même, le calcul des impôts sur les bénéfices étant affecté par ces ajus-tements du résultat courant, une légère variation en résullera sans consé-quences toutefois sur la cohérence globale des estimations.
Le plan de trésorerie totale
La structure de ce tableau n’appelle pas de commentaire particulier, puisqu’il ne fait que reprendre les soldes mensuels d’exploitation et hors exploitation. Il permet ainsi de faire ressortir le solde total de trésorerie de chaque mois, et le solde cumulé.
On observera que le solde cumulé du mois (12) et de – 25 852 kf,égal au montant de la trésorerie nette bilantielles (prévisionnelle) en fin d’exer-cice 1991, de même que le solde du mois (n -1) au mois (1), soit -23 745 kf, est égal à la trésorerie nette bilantielle de 1990.
prévisionnet en fin d’exereice in (1991)-analytiques primordiaux.
‘Interprétation de cette indication est importante, car elle doit permettre de veiller à la bonne adéquation des concours numérisés, ce qui suppose de prendre en compte la viabilité dos besoins financiers courants.
LE BILAN PREVISIONNEL
Le bilan à fin 1991
Exemple:
Considérons les encours sur la clientèle en France même.
Le CA total (TTC) est égal à:
– CA total x % du CA France Production X taux de TVA, soit x0,85×1,186=127 683 kf.
La somme des encaissements (TTC) effectifs tirée du tableau TEX est de 86 372 kf.
On peut donc en déduire le montant de ventes en France qui reste à encaisser en fin d’exercice (1991), soit = 41 309 kf.
La T.V.A. à récupérer
Le montant considéré est, au tableau de T.V.A., le cumul en fin de mois 12.
Lorsque le cumul est négatif, celà signifie que la société est dans une situation créditrice vis-à-vis de l’administration. Ce montant est alors à enregistrer à l’actif du bilan.
Si ce même cumul est positif, celà implique une dette de T.V.A., qui sera à régler le mois suivant.
La T.V.A. déductible
En toute logique, les différents budgets de Trésorerie, qu’il s’agisse du plan de Trésorerie d’exploitation ou du plan de trésorerie Hors Exploitation, sont élaborés TTC.
En matière d’approvisionnements et le cas échéant d’investissements, il existera en fin d’exercice un solde de T.V.A. déductible.
Il est calculé en établissant le solde:
-Σ T.V.A récupérable sur approvisionnements et investissements
– Σ T.V.A. à récupérer effectivement enregistrée dans le tableau de T.V.A.
= T.V.A. déductible à fin d’exercice
= 1082kf
Remarque : Le montant total de 1 078 kf sera repris à l’actif du bilan prévisionnel.
Actifs circulants
Les dettes courantes
Les dettes fournisseurs
Comme pour les créances clients, l’état des dettes fournisseurs est tiré d’une confrontation entre le total des approvisionnements TTC réalisés en cours d’exercice, et le montant des décaissements effectifs enregistrés pendant cette même période.
Exemple:
Considérons les achats de matières premières et l’encours Fournisseurs qui en dérive.
Les achats totaux (TTC) de matières premières sont de: 46863×1,186=55580kf.
La somme des décaissements (TTC) effectifs tirée du tableau TEX est de 44 463 kf.
L’encours des achats de matières premières qui reste à décaisser au (31.12.91) est donc de 11 116 kf.
La T.V.A. à régler
Le cumul de T.V.A.a fin de mois(12), tire du tableau de T VA est pas Le règlement effectif interviendra le mois suivant. Ce montant – ici 642 kf- sera alors repris en dettes courantes. ce cumul est négatif, il indique une créance sur L’administration, et sera alors repris dans l’actif circulant
L’IS à régler
Ce montant est celui de l’IS de l’exercice, tel que déterminé dans le compte de résultat prévisionnel.
En fait, le montant que la société devra régler effectivement, en avril suivant, sera égal à IS dû- acomptes payés, soit 2 845 – 1078 = 1767kf
Personnel
Le processus de détermination des dettes vis-à-vis du personnel ou des organismes sociaux, est identiques à celui utilisé pour les clients ou fournisseurs.
Dettes courantes
La trésorerie prévisionnelle finale
Remarque : On observera sur cet exemple que, si la Trésorerie en fin d’exercice (1991) est assez proche de la trésorerie optimale, et n’en est pas de même de la trésorerie moyenne, avec un écart absolu de 4,1 MF, soit environ 16% d’écart relatif.
Ceci permet de préciser la relativité de la notion d’optimum, selon que l’on décidera d’une structure, de financements qui se référera à la présentation du bilan en fin d’exercice, ou au contraire qui visera à faire face aux besoins moyens de la période.
On constate alors que la modulation des lignes de concours autorisées pourra être assez nettement différente selon le choix retenu.
LES CONTROLES DE COHERENCE
Les ratios prévisionnels
L’utilisation de ces ratios doit être essentiellement orientée vers la validation des hypothèses quantitatives proposées, et l’étude de la pertinence des options stratégiques qui les induisent.
Le tableau des flux financiers
Remarque : Sa fonction est double:
– Présentation synthétique des divers stades de formation des variations de la trésorerie nette en fin de période;
-Mise en évidence d’éventuelle distorsions induites par des choix stratégiques inadaptés, ou d’options financières mal articulées.
LES ENCOURS THEORIQUES DE MOBILISATION
Dans la mesure où des ventes sont réalisées, et qu’elles sont assorties de délais de règlement le banquier va s’attacher à déterminer quelles formes et quels montants de mobilisations sont possibles. Il permet ainsi à l’entreprise d’accélérer ses encaissements, et d’améliorer sa situation de trésorerie.
Mobilisations des ventes France
Elles sont traitées dans un tableau à double entrée qui est élaborée en tenant compte:
– de la ventilation des ventes ;
– des délais de règlement accordés aux clients, 120 jours;
– les délais d’acceptation des effets, 30 jours dans notre applications;
– de la part non mobilisable correspondant à des créances sur des firmes écartées en raison de leur risque propre, 10 % dans notre application;
Encours d’escompte théoriques
Autres formes de mobilisation des créances sur les clients en France
Le tableau des encours d’escompte théorique révèle une double limitation à la mobilisation du poste clients France.
La nécessité de faire accepter les défis de commerce, qui interdit de les mobiliser durant cette phase dont la durée à compter de la livraison peut varier de 15 à 30 jours en fonction des délais de facturation, et de l’envoi et du retour d’acceptation des effets. En pratique, certains clients peuvent mettre une certaine “mauvaise volonté”, qui se traduit par une durée d’acceptation encore plus longue, retardant la disponibilité des papiers.
L’exigence d’une sélection du papier qui amène à écarter certains tirages que l’on considèrera comme trop risqués: ici 10% du papier commercial sera écarté.
Dans la recherche d’une mobilisation plus complète du poste client, le banquier dispose de la mobilisation des créances professionnelles dite procédure Dailly.
Selon la même approche que celle utilisée pour l’escompte, il est facile d’évaluer les possibilités maximales de mobilisation. Mais la difficulté majeure nous paraît être d’un autre ordre.
La mobilisation de tirages de qualité douteuse, sur les clients de standing financier incertain, est-elle acceptable dans l’intérêt même de la firme qui traite avec eux? L’élargissement de l’assiette des financements est-elle supportable en terme de charges financières induites?
C’est en définitive le risque global de la relation Banque-Entreprise qui est à considérer, au-delà des modalités spécifiques de financement.
Mobilisation des ventes export
Comme pour les ventes France, les mobilisations théoriques des ventes à des clients étrangers peuvent être traitées dans un tableau à double entrée.
II n’y a pas de délais d’acceptation, puisque les règles cambiaires ne sont pas applicables. De plus nous supposerons que toutes les créances sont mobilisables, ce qui implique que les clients sont de bonne réputation, et qu’il n’y a pas de risque-pays anormal;
Nous observerons enfin que les formules de cession ou de nantissement de créances professionnelles sont utilisables pour des ventes export (procédure Dailly).