Calendrier de ramassage des ordures ménagères : Modèle Excel

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À l’aube, un planning devient une tournée

Bien avant le lever du jour, le dépôt s’anime : contrôle des camions, distribution des EPI, briefing de dix minutes. Sur la table, un document préside à tout — le calendrier de ramassage. Ce n’est pas un simple mémo de jours pairs/impairs : c’est la traduction opérationnelle d’un service public. Sans lui, pas de cadences, pas de trajets optimisés, pas d’horaires tenus. Avec lui, chaque poste de travail sait ce qu’il a à faire, quand, où et à quel rythme.

Le calendrier comme outil de poste

Pour le conducteur PL, le calendrier verrouille l’heure de départ, la séquence des rues et les points de bascule vers le centre de transfert. Il conditionne aussi l’anticipation : où les travaux chicanent-ils la voie ? À quel moment la voie scolaire sature-t-elle ? Pour les rippeurs, c’est une chorégraphie : côté trottoir, côté chaussée, distance de course jusqu’aux bacs, fréquence des arrêts, gestes répétitifs à ménager pour éviter les TMS. Pour le chef d’équipe, c’est la promesse à tenir : rendre la zone conforme et propre dans le créneau défini, en gérant l’imprévu.

Un document vivant, pas une affiche figée

Un bon calendrier tient compte de la réalité des quartiers : collectes OM (ordures ménagères), sélectif (emballages/papiers), verre, déchets verts, et encombrants. Il articule périodicité (hebdomadaire, semaines paires/impaires, “1er/3e mardi”) et particularités locales (marchés, sorties d’école, rues étroites, zones piétonnes). Il prévoit les jours fériés (décalage J+1, rattrapage le samedi), intègre les zones de stationnement alterné et signale les fenêtres de silence près des établissements sensibles.

Cadence, sécurité, ergonomie : l’autre trinité

Sur le poste, trois repères gouvernent la qualité de service :

Cadence : nombre de bacs/levées par heure, longueur de la boucle, temps de battement au dépôt. Un calendrier pertinent lisse les pics (lendemains de week-end, périodes estivales) et évite les fins de tournée sous pression.
Sécurité : rappel des angles morts, séquences de marche arrière évitées, points de retournement sûrs, rues à sens unique respectées. Le calendrier indique les zones “sensibles” (écoles, chantiers, rues étroites), pour adapter la vigilance et la vitesse.
Ergonomie : ordonnancement des rues limitant les efforts inutiles, alternance des segments longs/courts, gestion du nombre de bacs lourds successifs. Le planning protège le corps avant la performance.

Trois métiers, trois attentes

Planificateur/Exploitant : fiabiliser les hypothèses (population, densité de bacs, saisonnalité), maintenir la cartographie à jour, publier des versions compréhensibles pour les équipes et les habitants.
Chef d’équipe : affecter les binômes rippeurs complémentaires, repérer les nouveaux itinéraires, vérifier l’outillage (pinces, balais, huile, étiquettes de non-conformité) et briefer sur les points de vigilance du jour.
Équipage : tenir l’horaire, appliquer les consignes de tri, signaler les anomalies (bac cassé, dépôt sauvage, accès bloqué), remonter l’information pour ajustement du calendrier.

Les aléas n’attendent pas le prochain tirage

Un calendrier sérieux prévoit le contre-temps : camion de livraison en double-file, route barrée, météo extrême, afflux ponctuel (déménagements, fêtes). La règle d’or : un plan de repli simple et connu. Variante d’itinéraire, ordre inversé des rues, bascule vers un camion de renfort : l’ajustement doit être pré-autorisé par le calendrier et non improvisé au milieu du flux.

La donnée qui fait tenir le réel

Poids en sortie de tournée, taux de levées réalisées vs programmées, réclamations résidents, temps d’arrêt imprévus : ces mesures nourrissent la révision mensuelle du calendrier. À l’échelle du poste, les indicateurs utiles sont sobres : ponctualité de passage, levées manquées, non-conformités détectées (bacs mal triés, débordements), incidents sécurité. Trop de chiffres brouillent l’action ; quelques KPI opérants transforment le planning en outil d’amélioration.

L’information au bon endroit, au bon moment

Un calendrier efficace existe en deux versions : celle du terrain, lisible au pas de course (zones, jours, heures, points noirs), et celle du public, claire et prédictive (semaines, consignes, exceptions). L’une parle au poste, l’autre au quartier. Entre les deux : une passerelle. Quand la tournée change, l’affichage résident suit ; quand la mairie annonce une brocante, la tournée s’ajuste et l’équipe est prévenue la veille.

Le sens du service dans un papier de route

Ramasser les ordures n’est ni un geste invisible, ni un rituel banal. C’est une logistique de proximité qui ne se conçoit pas contre la ville mais avec elle. Le calendrier, à ce titre, est un pacte : il promet au riverain de la prévisibilité, au poste de travail de la clarté, et au responsable de l’exploitation une base solide pour arbitrer.

Ce que doit contenir un “bon” calendrier de collecte

Un format standard éprouvé tient en une page par secteur : cartouche d’identification (zone, période), codes couleur par flux (OM, tri, verre, verts), jours/horaires de passage, exceptions prévues, contacts utiles, et un encart “sécurité” pour l’équipage (rues étroites, écoles, chantiers). Ajoutez une légende simple et un espace d’annotation pour le chef d’équipe : la feuille devient à la fois ordre de marche et mémoire.

La rigueur qui soulage la ville

Au fond, le calendrier de ramassage n’est pas un accessoire administratif ; c’est l’outil premier du poste de travail. Il protège les corps, sécurise les tournées, apaise les riverains et donne à chacun un cap commun. Quand il est bien conçu, mis à jour et respecté, il transforme un enchaînement de levées en un service fluide. C’est la différence entre passer “à peu près” et passer bien — et, pour la ville, cela change tout.

Le calendrier de ramassage des ordures ménagères — Modèle Excel

C’est un planning terrain pour organiser les tournées de collecte : quoi ramasser (OM, tri, verre, verts, encombrants), où, quand et avec qui. Il aide le conducteur PL et les rippeurs à tenir la cadence, et le chef d’équipe à suivre l’avancement.

Ce que vous voyez dedans

Vue Semaine “Affiché”
Grille 7 jours × créneaux de 30 min. Les cases se remplissent avec le nom de la tournée ou du secteur.
Un champ “Lundi de la semaine” permet de changer la période.
Vue Matrice (Jour × Personnes)
Colonnes = agents (rippeurs / conducteurs), lignes = horaires. Idéal pour l’affectation et l’équilibrage de charge.
Feuille Tâches
Lignes “ordre de marche” : secteur, flux (OM/tri…), date, début/fin, équipe, priorité, points sensibles (écoles, rues étroites).
Les heures se calculent, la clé de tri ordonne les passages.
Feuille KPI
Total levées/heure (proxy), heures par agent, part Fait/À faire sur la journée et la semaine.

Codes couleur (simples et lisibles)

Jaune : À faire (tournée prévue).
Vert doux : En cours (tournée sortie du dépôt).
Violet clair : En attente (retard, accès bloqué, bascule).
Gris : Fait (tournée close / dépotage ok).
Bordure rouge : Priorité haute (marché, école, plainte récurrente).
Surlignage week-end léger pour les particularités.

Règles métier embarquées (un peu de technique)

Jours fériés = décalage J+1 automatique (optionnelle à activer).
Semaines paires/impaires possibles (ex. encombrants “semaine impaire”).
Fenêtres de silence (hôpitaux/écoles) : créneaux bloqués, report sur autre tranche.
Stationnement alterné : rappel intégré sur les rues concernées.
Points noirs (goulots, travaux) : marqués pour ajuster l’ordre de passage.
Capacité/jour par agent (par défaut 8 h) et occupation % pour éviter la surcharge.

Comment on l’utilise au poste

Conducteur : suit la tournée dans l’ordre, visualise les bascules (centre de transfert), limite les marches arrière prévues.
Rippeurs : repères bacs lourds, cadence régulière, notes sur anomalies (bac cassé, débordement, mauvais tri).
Chef d’équipe : affecte les binômes, ouvre la Matrice pour équilibrer les secteurs, surveille % Fait et retards.

Jargon utile (mini-glossaire)

Tournée : boucle de collecte sur un secteur.
Rippeur : agent à l’arrière de la benne.
Levée : prise d’un bac.
Bascule : dépôt au centre de transfert ou en déchèterie.
Point noir : zone à risque (travaux, rue étroite, école).
Clé de tri : index qui met les tâches dans le bon ordre d’exécution.

Entrées/sorties (ce qu’on remplit / ce qui sort)

Entrées : secteur, flux (OM/tri/verre/verts/encombrants), date, début/fin, équipe, priorité, points sensibles.
Sorties : planning affichable (jour/semaine), couleurs de statut, charge par agent, alertes (surcharge, créneaux bloqués), et une liste triée “ordre de marche”.

Gains concrets

Avant-tournée : briefing court, affectations claires, itinéraires sans surprise.
Pendant : visibilité en temps réel (En cours / En attente / Fait), réduction des à-coups.
Après : retour d’info simple (anomalies, retards), ajustement du calendrier sans tout refaire.

Présentation du fichier Calendrier Ramassage des ordures ménagères : Modèle Excel

Un calendrier annuel prêt à afficher pour planifier les collectes (OM, Tri, Verre, Verts, Encombrants). Conçu pour la compatibilité Excel 2010+ (aucune fonction moderne), il sert à la fois à l’exploitation (poste de travail) et à l’information des usagers.

Architecture du classeur

Paramètres
Feuille de pilotage. Vous définissez l’année, les jours de passage par flux et une date de départ pour le Verre (collecte bi-hebdomadaire). Les champs sont visibles et modifiables sans formule complexe.
Calendrier
12 mois présentés en grille 3×4. Chaque case affiche le numéro de jour + les codes flux détectés. Mise en forme conditionnelle pour colorer automatiquement les jours de passage.
Légende intégrée
Rappel simple des codes et couleurs : OM (gris), TRI (bleu), VERRE (vert clair), VERTS (vert pâle), ENCOMBRANTS (jaune).

Règles de planification prises en charge

OM : jusqu’à 2 jours par semaine (ex. Lundi & Jeudi).
TRI : 1 jour par semaine.
VERRE : toutes les 2 semaines à partir d’une date de départ + un jour de semaine choisi.
VERTS : n-ième jour du mois (ex. 1er Samedi).
ENCOMBRANTS : jour de mois fixe (ex. le 15).

Codes couleur (affichage)

OM : gris
TRI : bleu
VERRE : vert clair
VERTS : vert pâle
ENCOMBRANTS : jaune
Les couleurs se superposent par texte détecté (pas de macro).

Mode d’emploi (rapide)

Ouvrir Paramètres.
Renseigner :
- Année (B3)
- OM (B5 et B6), TRI (B8), VERRE (date de départ B10 + jour B11), VERTS (nième B14 + jour B15), ENCOMBRANTS (B17).
Aller à Calendrier : l’affichage est automatique (jours + codes + couleurs).
Imprimer par mois ou par année selon les besoins d’affichage.

Points forts

Compatibilité maximale : uniquement des fonctions classiques (IF, AND, OR, DATE, WEEKDAY, DAY, MONTH, MOD, INT, TEXT).
Lisible au poste de travail : codes courts, couleurs stables, maquette claire.
Paramétrage en 1 minute : aucun nom de plage ni tableau complexe à manipuler.

Limites assumées (version de base)

Un secteur unique par classeur (dupliquer le fichier pour plusieurs quartiers).
VERRE calé sur une bi-hebdomadaire simple (toutes les 2 semaines).
Pas d’exception automatique pour jours fériés (peut se gérer en modifiant ponctuellement la grille).

Cas d’usage

Affichage dépôt / vestiaire pour briefing quotidien.
Affiche murale Mairie / Résidence (export PDF mensuel).
Support d’appel pour le centre relation usagers (lecture rapide des jours de passage).

Contenu prêt à l’emploi

Le fichier est pré-rempli avec un jeu de paramètres génériques (OM : Lun/Jeu, TRI : Mer, VERRE : Mardi bi-hebdo, VERTS : 1er Samedi, ENCOMBRANTS : 15 du mois) — libre à vous d’ajuster les cellules de Paramètres pour refléter votre réalité terrain.