Checklist des étapes GPEC Cartographie des compétences et feuille de travail pour l’appliquer
Recommandés
Cas GPEC des emplois manuels dans un réseau multi-usines industrielles
Mobiliser la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) nécessite des outils pour sa mise en œuvre. Il s’agit d’un levier précieux de la stratégie RH, permettant aux entreprises de mieux anticiper l’évolution de leurs métiers ainsi que celle des compétences et des effectifs qui en découlent. Bien menée, elle permet d’aligner les besoins futurs de l’organisation avec les talents et les savoir-faire disponibles en interne, tout en accompagnant les collaborateurs dans leur évolution professionnelle. Pour passer de la démarche à l’action concrète, deux éléments seront également nécessaires.
- Une checklist pour ne rien oublier
- Work sheet pour suivre la mise en oeuvre pas à pas
Objectifs de la GPEC
- Anticiper les besoins en compétences à moyen et long terme
- Adapter les effectifs aux évolutions économiques et technologiques
- Accompagner les salariés dans leurs parcours professionnels
- Optimiser le recrutement et la formation
- Renforcer la performance globale et la compétitivité
Checklist GPEC – Les étapes clés
Cette checklist permet de vérifier que chaque étape de la démarche est bien traitée.
| Étape | Actions à réaliser | Statut |
|---|---|---|
| 1. Diagnostic initial | – Recenser les effectifs actuels- Identifier les compétences disponibles- Évaluer les besoins futurs | ☐ |
| 2. Analyse stratégique | – Étudier les évolutions du marché et des métiers- Identifier les métiers sensibles- Anticiper les impacts organisationnels | ☐ |
| 3. Cartographie des compétences | – Définir les compétences clés par poste- Évaluer les écarts entre compétences actuelles et requises | ☐ |
| 4. Élaboration du plan d’actions | – Définir les axes de recrutement- Planifier les actions de formation- Prévoir les mobilités internes | ☐ |
| 5. Communication et implication | – Informer les équipes- Impliquer les managers et RH- Mettre en place des ateliers participatifs | ☐ |
| 6. Suivi et ajustement | – Mettre à jour les données- Évaluer l’efficacité du plan- Ajuster les actions selon les évolutions | ☐ |
💡 Astuce : utiliser des codes couleurs (vert, orange, rouge) pour visualiser rapidement l’état d’avancement.
Feuille de travail GPEC – Outil de suivi opérationnel
Une feuille de travail GPEC est un document (Excel ou outil collaboratif) structuré pour planifier et suivre la mise en œuvre.
Elle comprend généralement :
Colonnes types
- Action : tâche précise à réaliser
- Responsable : personne en charge
- Échéance : date limite
- Statut : liste déroulante (Non commencé, En cours, Terminé)
- Indicateur de réussite : critère mesurant l’atteinte de l’objectif
- Commentaires : remarques ou précisions
Organisation recommandée
- Onglet « Plan d’action » : regroupe toutes les actions GPEC par étape.
- Onglet « Cartographie des compétences » : inventaire des compétences actuelles et requises par poste.
- Onglet « Suivi formation » : suivi des formations réalisées et prévues.
- Onglet « Tableau de bord » : synthèse visuelle avec indicateurs clés.
Best practices pour réussir la mise en œuvre
- Impliquer les managers dès la phase de diagnostic.
- Rendre la checklist vivante : mise à jour régulière et utilisation en réunion RH.
- Associer le plan de formation à la GPEC pour éviter les écarts de compétences.
- Utiliser un outil collaboratif pour un suivi en temps réel (Excel partagé, SIRH, intranet).
- Mesurer l’impact avec des indicateurs (taux de couverture des compétences, taux de mobilité interne, etc.).
Exemple simplifié de feuille de travail GPEC
| Action | Responsable | Échéance | Statut | Indicateur | Commentaires |
|---|---|---|---|---|---|
| Recenser les effectifs actuels | RH | 15/03/2025 | En cours | Base de données mise à jour | Prévoir extraction SIRH |
| Identifier les compétences clés | Manager métier | 30/03/2025 | Non commencé | Liste validée | S’appuyer sur fiches de poste |
| Lancer les formations prioritaires | Responsable formation | 15/04/2025 | Non commencé | Sessions organisées | Budget validé |
La GPEC est un outil stratégique pour anticiper les besoins futurs en compétences.
La checklist garantit que chaque étape est couverte, tandis que la feuille de travail assure un suivi opérationnel précis et collaboratif.
Utilisées ensemble, elles permettent d’ancrer la GPEC dans la gestion quotidienne et d’optimiser la performance RH.
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GPEC pour les emplois manuels dans un réseau multi-usines industrielles
1️⃣ Introduction : un enjeu stratégique pour l’industrie
La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) n’est souvent associée qu’aux emplois de bureau nécessitant des qualifications approfondies. Pourtant, dans le secteur industriel, en particulier pour les postes manuels (opérateurs de production, gestionnaires de stocks, techniciens de maintenance, inspecteurs qualité…), la GPEC joue un rôle crucial face aux défis constants de l’évolution technique et organisationnelle. Au sein d’un réseau d’usines, où chaque site possède ses spécificités propres, anticiper les besoins futurs en personnel et en savoir-faire devient donc un levier stratégique capital afin de s’adapter, favoriser la polyvalence, faciliter la mobilité interne et assurer in fine la pérennité des activités de production.
- Garantir la continuité de la production
- Éviter les arrêts liés au manque de compétences
- Optimiser la polyvalence et la mobilité interne
- Réduire les coûts de recrutement et de formation
2️⃣ Spécificités de la GPEC pour les jobs manuels
Mettre en place une GPEC pour les postes manuels dans un environnement multi-sites nécessite de prendre en compte plusieurs réalités :
a) Des compétences souvent tacites
Certaines compétences, comme le réglage fin d’une machine ou le « coup d’œil » pour détecter un défaut, ne sont pas formalisées dans les fiches de poste mais sont pourtant essentielles.
b) Un turnover parfois élevé
Les emplois manuels peuvent être soumis à une rotation importante, notamment sur les lignes de production à forte cadence ou en environnement contraignant.
c) Des contraintes réglementaires
Certains postes exigent des habilitations spécifiques (CACES, ATEX, habilitations électriques, travail en hauteur) avec des recyclages réguliers.
d) Une organisation en équipes
Travail posté, horaires décalés, équipes autonomes… autant de facteurs qui influencent la gestion des compétences.
3️⃣ Méthodologie GPEC adaptée au multi-sites
Pour réussir, il faut structurer la démarche autour de 5 grandes étapes :
1. Cartographier les métiers et compétences par site
- Recenser tous les postes manuels dans chaque usine
- Identifier les compétences obligatoires et optionnelles
- Créer un référentiel unique mais adaptable localement
2. Évaluer les compétences détenues
- Réaliser un inventaire du personnel par poste et par compétence
- Utiliser des grilles d’évaluation standardisées
- Intégrer l’avis des chefs d’équipe et responsables maintenance
3. Identifier les écarts et risques
- Comparer les compétences actuelles aux besoins futurs (ex. nouvelles machines, évolution des normes)
- Détecter les postes à risque de pénurie ou de départ en retraite
- Analyser la dépendance à certains experts clés
4. Élaborer un plan d’action
- Former à la polyvalence pour sécuriser la production
- Mettre en place des parcours de formation certifiants
- Prévoir un plan de remplacement pour les départs critiques
- Déployer un plan de mobilité interne entre usines
5. Suivre et ajuster
- Mettre en place un tableau de bord GPEC multi-sites
- Suivre les taux de couverture des compétences critiques
- Adapter les plans de formation en fonction des retours terrain
4️⃣ Outil de suivi : la checklist GPEC multi-usines
| Étape | Action | Responsable | Échéance | Statut |
|---|---|---|---|---|
| Cartographie | Inventorier les postes manuels | RH site + Chef de production | 15/03/2025 | ☐ |
| Évaluation | Évaluer les compétences actuelles | RH site + Managers | 30/03/2025 | ☐ |
| Analyse des écarts | Identifier les postes à risque | RH central | 15/04/2025 | ☐ |
| Plan d’action | Planifier les formations polyvalence | Responsable formation | 30/04/2025 | ☐ |
| Suivi | Mettre à jour le tableau de bord | RH central | Mensuel | ☐ |
5️⃣ Feuille de travail terrain pour chaque action
Pour passer de la théorie à la pratique, chaque action doit être détaillée dans un tableau opérationnel.
Exemple : Formation polyvalence sur ligne d’assemblage
| Sous-tâche | Responsable | Échéance | Ressources nécessaires | Indicateur | Commentaires terrain |
|---|---|---|---|---|---|
| Identifier les postes compatibles | Chef d’atelier | 15/03/2025 | Planning des postes | Liste validée | – |
| Sélectionner les opérateurs à former | RH site | 20/03/2025 | Données SIRH | Liste approuvée | Inclure intérimaires |
| Planifier les sessions | Responsable formation | 30/03/2025 | Formateurs internes | Planning établi | – |
| Évaluer la compétence acquise | Chef d’atelier | 15/04/2025 | Grille d’évaluation | % réussite | – |
6️⃣ Pour une GPEC industrielle réussie
- Centraliser les données dans un SIRH ou un tableau partagé
- Harmoniser les grilles d’évaluation pour comparer entre sites
- Associer les managers et chefs d’équipe dès la phase de diagnostic
- Mettre à jour régulièrement les compétences et habilitations
- Mesurer l’impact via des indicateurs (polyvalence, absentéisme, productivité)
La GPEC appliquée aux emplois manuels dans un environnement multi-usines est un investissement stratégique.
Elle permet non seulement d’anticiper les évolutions techniques et réglementaires, mais aussi de sécuriser la production et d’optimiser l’organisation du travail. Avec une checklist rigoureuse et une feuille de travail détaillée, les équipes RH et opérationnelles peuvent travailler main dans la main pour préparer l’avenir tout en assurant la performance actuelle.
Modèle Excel GPEC Multi-Usines
Cet outil Excel permet de gérer la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) dans un contexte multi-usines industrielles avec un focus sur les jobs manuels.
Il permet de passer de la stratégie GPEC à la mise en œuvre opérationnelle en offrant :
- Une feuille principale : vue globale de toutes les actions clés de la GPEC (cartographie, analyse, formation, remplacement, etc.)
- Une feuille terrain par action : formulaires spécifiques, adaptés au contenu réel de chaque action, sans colonnes inutiles
- Des fonctionnalités interactives :
- Listes déroulantes (statut, criticité, risque, validation…)
- Cases à cocher ☑/☐ simulées
- Tables Excel stylisées (filtres automatiques + zébrage)
- Largeurs optimisées et bordures pour une lecture claire
- Lignes prêtes à remplir (jusqu’à 30 par action)
- Logique métier adaptée : par exemple, une feuille pour “Mesurer la polyvalence” ne contient pas les mêmes champs qu’une feuille pour “Planifier la formation”
⬇️
🛠 Mode d’emploi
1️⃣ Navigation
- Onglet “GPEC Multi-Usines” : point d’entrée principal
- Chaque ligne correspond à une action clé
- Cliquez sur le nom de l’action pour ouvrir sa feuille terrain
- Revenez à la vue globale via le lien placé en haut de chaque feuille terrain
2️⃣ Saisie des données
- Dans chaque feuille terrain :
- Remplissez les colonnes une par une avec vos données réelles
- Utilisez les listes déroulantes pour éviter les erreurs de saisie (oui/non, criticité, statut…)
- Les cases ☑/☐ servent à marquer une validation ou une conformité
- Laissez les colonnes pré-remplies vides si l’information n’est pas encore connue
3️⃣ Fonctionnalités interactives
- Couleurs automatiques : certaines colonnes ou cases changent de couleur en fonction de leur valeur (ex. criticité haute en rouge)
- Filtres intégrés : activez la flèche en haut de chaque colonne pour filtrer par site, statut, criticité…
- Tableaux extensibles : vous pouvez insérer de nouvelles lignes sous le tableau, elles conserveront le format
4️⃣ Exemples d’usage
- Inventorier les postes manuels par site : identifiez tous les postes, leur criticité, les habilitations requises et leur validation
- Mesurer la polyvalence par atelier : calculez un indice de polyvalence et identifiez les manques
- Planifier la formation à la polyvalence : suivez les heures, budgets, échéances et éligibilité CPF
- Identifier les postes à risque de pénurie : mesurez le risque et définissez un plan de couverture
Bonnes pratiques
- Mettre à jour régulièrement (ex. mensuellement ou trimestriellement selon la dynamique du site)
- Utiliser un code couleur uniforme pour tous les sites
- Vérifier les listes de validation (sites, postes, compétences) pour qu’elles soient à jour





🧵 Ratio normal des emplois manuels en production textile
Le ratio normal des emplois manuels en usine textile dépend du processus, du produit et des objectifs de production. En le suivant régulièrement via un tableau de bord, l’entreprise peut ajuster ses équipes en temps réel pour atteindre le juste équilibre entre cadence, qualité et coûts.
Comment calibrer les effectifs pour assurer cadence et qualité
1️⃣ Pourquoi définir un ratio d’emplois manuels en textile ?
Dans une usine textile, la proportion d’emplois manuels par rapport à la capacité de production est un indicateur clé.
Il permet de :
- Maintenir la cadence sans surcharger les opérateurs
- Optimiser les coûts en évitant le sureffectif
- Préserver la qualité en allouant le bon nombre de postes aux opérations critiques
- Faciliter la planification lors de variations de commandes
2️⃣ Facteurs influençant le ratio optimal
Le ratio n’est pas fixe et dépend de plusieurs paramètres :
| Facteur | Influence sur le ratio |
|---|---|
| Type de produit | Les tissus techniques ou pièces complexes nécessitent plus d’opérations manuelles |
| Niveau d’automatisation | Plus les machines sont performantes, plus le besoin en main-d’œuvre manuelle diminue |
| Taille des lots | Les petites séries demandent plus de manipulations et changements |
| Compétences des opérateurs | Des opérateurs polyvalents peuvent réduire le besoin global en effectif |
| Cadence souhaitée | Plus la cadence est élevée, plus le besoin en postes manuels augmente |
3️⃣ Méthode pour calculer le ratio normal
Étape : Définir la capacité nominale
- Exemple : 1 ligne de tissage produit 800 mètres de tissu par équipe de 8h
Étape : Identifier les postes manuels nécessaires
- Alimentation des machines
- Surveillance et réglage
- Contrôle qualité visuel
- Conditionnement et emballage
Étape 3 : Mesurer le temps-homme par poste
- Observation terrain ou chronométrage industriel
- Exemple : alimentation machine = 1 opérateur / 2 métiers à tisser
Étape 4 : Calculer le ratio
Ratio=Nombre d’opeˊrateurs manuels neˊcessairesCapaciteˊ de production viseˊe\text{Ratio} = \frac{\text{Nombre d’opérateurs manuels nécessaires}}{\text{Capacité de production visée}}
4️⃣ Exemple concret : usine textile moyenne
Hypothèses :
- 100 métiers à tisser
- Production visée : 80 000 m/jour
- Organisation en 3 équipes
- Postes manuels identifiés : alimentation, surveillance, contrôle qualité, emballage
| Poste | Ratio machine/opérateur | Nombre d’opérateurs par équipe | Total/jour |
|---|---|---|---|
| Alimentation machines | 2 machines / 1 opérateur | 50 | 150 |
| Surveillance et réglage | 5 machines / 1 opérateur | 20 | 60 |
| Contrôle qualité | 500 m / 1 opérateur | 8 | 24 |
| Emballage | 5 000 m / 1 opérateur | 4 | 12 |
Total opérateurs/jour = 246 personnes
💡 Ratio global = 246 / 80 000 m = 0,003075 opérateur par mètre produit (≈ 3,1 opérateurs pour 1 000 m)
5️⃣ Ajustements possibles
- Polyvalence : former les opérateurs à occuper plusieurs postes selon la charge
- Automatisation ciblée : investir dans l’emballage ou le contrôle automatisé
- Équilibrage multi-lignes : répartir les effectifs selon les cadences réelles
6️⃣ Tableau de suivi pratique
| Jour | Volume prévu (m) | Effectif prévu | Ratio effectif/mètre | Écart vs ratio normal | Action corrective |
|---|---|---|---|---|---|
| Lundi | 78 000 | 240 | 0,003076 | OK | – |
| Mardi | 82 000 | 246 | 0,003000 | +3 op. | Ajouter renfort |
| Mercredi | 75 000 | 235 | 0,003133 | OK |
Simulation d’une étude de cas avec la GPEC multi-usines textile
Problématique identifiée
Dans un groupe industriel textile opérant sur plusieurs usines (Tanger et Casablanca), la direction constate depuis plusieurs années :
- Forte dépendance à quelques experts clés
- Les savoir-faire critiques (réglage de surjeteuse, diagnostic panne textile) sont concentrés sur un nombre restreint de techniciens.
- Le départ à la retraite de certains d’entre eux, prévu dans 1 à 3 ans, menace la continuité de production.
- Risque de pénurie sur certains postes manuels
- Les opérateurs surjeteuse sont nombreux à approcher l’âge de départ ou à envisager une reconversion.
- Le recrutement externe est difficile pour ces métiers spécifiques, avec un taux de difficulté de 4 à 5/5.
- Polyvalence insuffisante des équipes
- Dans l’atelier Coupe, certains opérateurs ne maîtrisent qu’un seul poste.
- L’indice moyen de polyvalence dans l’atelier Finition est inférieur à 0,5, ce qui augmente le risque de rupture en cas d’absence ou de pic de production.
- Habilitations et conformité réglementaire
- Des habilitations critiques (CACES, ATEX) arrivent bientôt à expiration sans plan de recyclage clair.
- Un défaut de conformité pourrait provoquer un arrêt d’activité ou des sanctions.
- Faible capitalisation des savoirs
- L’entreprise n’a pas encore structuré un plan de transfert des connaissances entre anciens et nouveaux opérateurs.
- L’absence de procédures documentées fragilise la montée en compétence rapide.
- Formation non orientée ROI
- Les sessions de formation sont suivies, mais l’évaluation post-formation (Kirkpatrick) montre un transfert opérationnel parfois limité.
- Certaines formations internes n’ont pas de mesure de retour sur investissement, rendant difficile la priorisation budgétaire.
- Mobilité interne peu exploitée
- Des opérateurs ayant un potentiel d’évolution restent sur leur poste faute de plan de mobilité clair.
- Les passerelles entre ateliers (ex. Coupe → Confection, Finition → Contrôle qualité) sont encore sous-utilisées.
Enjeux majeurs à résoudre
- Assurer la continuité de production malgré les départs et la pénurie de compétences.
- Augmenter la polyvalence pour réduire les risques opérationnels.
- Anticiper et planifier les remplacements sur les postes critiques.
- Renforcer la conformité réglementaire sur les habilitations obligatoires.
- Structurer la transmission de savoir avant les départs des experts.
- Maximiser le retour sur investissement des formations par un suivi précis et chiffré.
- Encourager la mobilité interne pour sécuriser et fidéliser les talents.
1️⃣ Organisation retenue
Sites :
- Usine A – Tanger
- Usine B – Casablanca
Ateliers : Coupe, Confection, Finition, Logistique
Postes manuels :
- Opérateur coupe
- Opérateur couture machine plate
- Opérateur surjeteuse
- Opérateur repassage / pressing
- Contrôleur qualité
- Magasinier matières premières
- Magasinier produits finis
- Cariste
- Technicien maintenance machines
- Agent d’entretien
2️⃣ Exemple de remplissage avec calculs
Feuille “Mesurer la polyvalence par atelier”
| Opérateur | Atelier | Postes maîtrisés (#) | Indice de polyvalence (0-1) | Poste critique couvert (oui/non) | Remarques |
|---|---|---|---|---|---|
| Ali B. | Confection | 3 | 0,6 | oui | Peut remplacer opérateur surjeteuse |
| Fatima K. | Coupe | 1 | 0,2 | non | Besoin formation coupe automatisée |
| Omar S. | Finition | 2 | 0,4 | oui | Réserve sur pressing industriel |
Calcul indice polyvalence :

- Atelier Confection : 5 postes → Ali : 3/5 = 0,6
- Atelier Coupe : 5 postes → Fatima : 1/5 = 0,2
- Atelier Finition : 5 postes → Omar : 2/5 = 0,4
Feuille “Identifier les postes à risque de pénurie”
| Poste | Nb titulaires | Âge moyen | Départs 12-24 mois (nb) | Difficulté recrutement (1-5) | Risque | Plan de couverture |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérateur surjeteuse | 12 | 53 ans | 3 | 4 | Élevé | Formation interne opérateurs machine plate |
| Cariste | 4 | 38 ans | 0 | 2 | Faible | Maintien effectif |
| Technicien maintenance | 5 | 55 ans | 2 | 5 | Élevé | Recrutement externe + tutorat |
Calcul risque :
On affecte un score pondéré :

- 7 = Élevé ; 4-7 = Moyen ; ≤3 = Faible
Exemple Technicien maintenance : (2 × 2) + 5 = 9 → Élevé
Feuille “Planifier la formation à la polyvalence”
| Compétence cible | Public | Modalité | Heures prévues | Budget estimé (€) | Échéance (mois) | Éligible CPF | Commentaires |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Utilisation surjeteuse | Opérateurs machine plate | Interne | 40 | 800 | 3 | oui | Vise à couvrir risque pénurie |
| Coupe automatisée | Opérateurs coupe | Externe | 60 | 1 500 | 6 | non | Gain productivité attendu 20% |
| Maintenance préventive textile | Techniciens | Interne | 35 | 700 | 2 | oui | Réduction pannes critiques |
ROI attendu (calcul interne à ajouter) :

Feuille “Mesurer l’efficacité des formations”
| Session | Public | Taux complétion (%) | Score post-test (%) | Transfert en poste (1-4) | Kirkpatrick (1-4) | ROI estimé |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Surjeteuse | Machine plate | 100 | 85 | 3 | 3 | 2,5 |
| Coupe automatisée | Coupe | 80 | 90 | 4 | 4 | 3,2 |
Calcul ROI estimé : Gains productivité + réduction rebuts – coûts formation / coûts formation











