Suivi en classe du comportement et du travail de l’élève — multi-feuilles : modèle Excel + fiche imprimable
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un carnet de bord de suivi en classe du travail de l’élève
Il y a des outils qui parlent beaucoup et d’autres qui laissent la classe parler. Cette fiche Excel — multi-feuilles, cases à cocher, menus déroulants, bilans automatiques — appartient à la seconde catégorie. Elle ne promet pas de “tout régler”, elle permet de rendre visible ce qui se joue entre un élève, un groupe et un cours. Et cette visibilité, correctement dosée, allège les journées.
Lundi, 8h15 : le geste qui compte
Avant l’appel, un professeur imprime la page “Impression_Élève (A4)” pour deux élèves qui ont besoin d’un cap. Pas de roman, pas de jargon : 7 colonnes claires (comportement, travail, devoir, parents informés, objectif, observations). Le format tient sur une feuille, les symboles ☑/☐ obligent à choisir. Le geste est presque rituel : cocher, dater, signer. Dans la salle, cela a la valeur d’un cadre. Au bureau, c’est une trace lisible.
À 10h, on n’empile pas les formulaires. On renseigne “Suivi_Classe” : date, période, matière, élève, deux champs clés — Comportement et Travail — puis l’objectif du jour. Les listes déroulantes évitent les formulations alambiquées. Les couleurs font le tri : vert quand c’est fluide, jaune quand ça se discute, orange/rouge quand il faut agir. La couleur n’est pas une sanction ; c’est une alerte visuelle pour l’adulte.
Ce que voit le tableur quand vous cochez
Chaque choix alimente en coulisse un score sur 4 (mapping modifiable dans “Paramètres”) : Excellent/Bien/À renforcer/Alerte pour le comportement, Très bon/Satisfaisant/Insuffisant/Non rendu pour le travail. Rien d’ésotérique : un VLOOKUP (ou équivalent localisé) convertit le libellé en chiffre ; des moyennes se calculent par élève, et la page “Synthèse_Mensuelle” les met au net.
L’intérêt n’est pas la note. L’intérêt est la tendance : en trois clics, on sait si l’on va vers mieux, si l’on stagne, ou si l’on s’enfonce. Et si l’on s’enfonce, on sait sur quel axe.
Incidents, mérites et mémoire longue
Les classes vivent. Un retard isolé n’a pas le même sens qu’une série d’Absences. La feuille “Incidents” documente le fait — type, gravité 1-3, action, suivi, statut — sans pathos. C’est une mémoire utile, pas un casier.
En miroir, “Points_Positifs” évite le biais du négatif permanent. Récompenser “Aide aux camarades” ou “Effort soutenu” construit du possible. Dans la durée, l’équilibre incidents ↔ mérites raconte autre chose que le seul “problème”.
Parents-profs : la réunion sans sueurs froides
Quand arrive la rencontre avec les familles, la Synthèse fait son œuvre : nombre d’enregistrements, moyennes /4, compte des occurrences par catégorie (Alerte, À renforcer, Bien, Excellent). On imprime, on commente des faits. On ne sort pas d’un chapeau un jugement global ; on appuie sur des traces régulières.
Effet secondaire mais précieux : la discussion devient pragmatique. On fixe un objectif de semaine (“Lever la main avant de parler”, “Rendre le devoir jeudi”) et on sait où l’écrire pour le revoir la prochaine fois.
Cas particuliers sans labyrinthe
Les acronymes changent, le besoin reste : PAP, PPRE, PAI… “Cas_Particuliers” rassemble les aménagements, la date d’ouverture, le statut Ouvert/Fermé, les remarques utiles (“temps majoré”, “textes adaptés”). On ne re-décrit pas le monde à chaque conseil, on consolide.
Côté souplesse, “Paramètres” est le cœur battant : on y adapte les listes (matières, périodes, types d’incidents, récompenses). Collège, lycée, primaire ? On ajuste en trois libellés et l’outil garde son ossature.
Multi-contextes : cours, travail de l’élève, atelier, étude, vie scolaire
La même charpente sert à des contextes différents. En cours, on suit la dynamique groupe. En étude, on documente le travail rendu.
Puis, En atelier ou en club, on insiste sur l’objectif concret de la séance. Côté vie scolaire, “Incidents” et “Points_Positifs” forment un binôme sain : rappel du cadre + reconnaissance des efforts.
L’important n’est pas d’uniformiser ; c’est de tenir la continuité d’une semaine à l’autre, quel que soit le lieu d’apprentissage.
La check-list invisible
Votre feuille ne dit pas “faites ceci, faites cela”. Elle suggère un fil :
– un objectif du jour formulé simplement ;
– une preuve courte (☑/☐, libellé choisi, observation brève) ;
– un retour qui ne se perd pas (Synthèse, Impression_Élève).
Trois étapes, cinq minutes, beaucoup d’effet.
Quand ça coince (et comment s’en sortir)
Parfois, une moyenne affiche N/A : cela signale un libellé non prévu. Il suffit d’ajouter le libellé dans “Paramètres” ou de corriger l’orthographe dans “Suivi_Classe”.
Il arrive aussi que les cases ne se cochent pas comme prévu : vérifier que la cellule contient bien la liste ☑/☐ (et non un caractère tapé).
Enfin, si l’impression déborde, le format A4 est déjà paramétré ; réduire à 1 page est actif sur les feuilles clés.
Éthique discrète, bénéfice concret
Tracer n’est pas fliquer. La fiche rappelle une éthique simple : proportionner (on documente pour agir, pas pour punir), équilibrer incidents et mérites, rendre compte aux familles avec sobriété. L’outil, lui, reste neutre. Ce que vous y mettez le rend puissant — ou pesant.
Ce que l’on gagne vraiment
On gagne du temps (moins de récits improvisés, plus de repères), de la cohérence (mêmes catégories, mêmes couleurs, mêmes sorties imprimables), et, surtout, de la lisibilité pour l’élève : “voilà ce qui va, voilà ce qui s’améliore, voilà ce que l’on tente cette semaine”. C’est peu spectaculaire, mais c’est ce qui change le climat.
En bref 😉 la philosophie de l’outil
Plutôt qu’un “grand système” de plus, cette fiche propose un rythme : saisir peu, mais souvent ; rendre visible, mais avec pudeur ; décider, puis vérifier la semaine suivante. À l’échelle d’une classe, ce rythme vaut plus que n’importe quelle recette miracle. Et c’est précisément ce que permet un tableur bien pensé : tenir le cap sans s’épuiser.
modèle Excel Suivi en classe du comportement et du travail de l’élève — multi-feuilles
Mettre vos écouteurs imaginaires : on vous emmène dans un outil qui n’essaie pas d’être une “app”, mais un atelier. Ici, tout tient dans des gestes courts — choisir, cocher, commenter — et tout se transforme en lecture claire de la semaine.
Piste 1 — Le hall d’entré
Dès l’ouverture, une page MENU façon hall d’école : de gros liens “→ Suivi de classe”, “→ Synthèse mensuelle”, “→ Impression élève (A4)”. Ce n’est pas qu’un sommaire ; c’est un raccourci mental. On ne se perd pas dans les onglets, on part travailler.
Piste 2 — L’atelier du quotidien
Au cœur, Suivi_Classe. Une ligne = une scène de cours : Date, Période, Matière, Élève, puis les deux leviers qui structurent la journée : Comportement et Travail.
Ces deux champs ne sont pas à rédiger : listes déroulantes sobres (Excellent/Bien/À renforcer/Alerte et Très bon/Satisfaisant/Insuffisant/Non rendu). Les couleurs qui suivent ne “jugent” pas ; elles signalisent : vert quand c’est fluide, jaune quand ça mérite un mot, orange et rouge quand il faut agir.
Sur la même ligne, trois gestes utiles : Objectif du jour (court et concret), Devoir rendu et Parents informés (cases ☑/☐). Ces cases ne sont pas des gadgets graphiques ; ce sont deux symboles choisis via menu, compatibles partout (pas de contrôle ActiveX capricieux).
Au fond de la scène, deux colonnes sont cachées : elles traduisent vos libellés en scores sur 4. Rien de mystique : une correspondance simple (modifiable) prépare les moyennes pour les bilans.

Piste 3 — Le répertoire vivant
Liste_Élèves ressemble à une fiche papier rangée proprement : ID, Élève, Classe, Niveau, Responsables, Contacts et trois colonnes PAP/PPRE/PAI avec cases ☑/☐. On ne sur-documente pas ; on balise. Cette liste nourrit le reste : sans elle, pas de synthèse par élève.

Piste 4 — Les deux balcons qui se répondent
À gauche, Incidents : un registre factuel (type, gravité 1–3, action, suivi, statut Ouvert/Fermé). La couleur vient contextualiser la gravité, pas dramatiser.
À droite, Points_Positifs : mêmes colonnes minimalistes (type de récompense, motif, points). L’outil vous force gentiment à regarder aussi le progrès, pas seulement ce qui cloche. L’équilibre des deux pages raconte la vraie vie d’une classe.
Piste 5 — Le laboratoire des tendances
Synthèse_Mensuelle n’empile pas des chiffres : elle fabrique du sens. Pour chaque élève :
– combien d’entrées (on sait si l’échantillon est solide),
– une moyenne /4 pour le comportement et le travail (issue des colonnes cachées du journal),
– un compteur d’occurrences par catégorie (Alerte, À renforcer, Bien, Excellent).
Deux règles visuelles : une mise en garde douce quand “À renforcer” s’accumule, une alerte si “Alerte” dépasse un seuil. Et un graphique colonne, limité aux dix premiers, qui donne le relief d’un coup d’œil.

Piste 6 — L’imprimerie silencieuse
La page Impression_Élève (A4) est pensée pour l’entrevue famille-prof : cinq lignes (Lundi→Vendredi), les mêmes catégories clés, deux emplacements de signature. Marges réglées, une page quoi qu’il arrive. Rien à trafiquer avant d’imprimer.
Piste 7 — Les coulisses (où tout se décide vraiment)
Dans Paramètres, on ne code pas, on nomme. Vous changez un vocabulaire, l’outil suit : matières, périodes, types d’incident, récompenses… et surtout la carte de correspondance libellé → score. Adapter à un cycle primaire (remplacer “Non rendu” par “Non terminé” ?), à un lycée pro, à une étude surveillée : ça se joue ici, sans casser l’architecture.
Piste 8 — Le cabinet des exceptions
Cas_Particuliers rassemble les aménagements (PAP/PPRE/PAI/Autre), la date d’ouverture, le statut, les observations utiles. C’est l’endroit où l’on garde la mémoire des décisions de fond — sans la disséminer dans les commentaires du journal.
Piste 9 — Le making-of
Une page Exemple montre deux lignes typiques ; la version préremplie va plus loin : une quinzaine d’entrées réelles, quelques incidents, des points positifs, de quoi voir la Synthèse s’animer sans rien saisir.
Pourquoi ce modèle « prend » dans une vraie semaine
Parce qu’il récompense les gestes courts. Renseigner une ligne prend une minute, mais ce micro-geste produit plusieurs effets :
- il cadre la séance (un objectif formulé),
- il archive sans effort (cases ☑/☐, libellés normalisés),
- il prépare la discussion (avec soi-même, avec l’élève, avec la famille) en sortant des souvenirs imprécis.
L’autre secret, c’est l’asymétrie assumée : beaucoup d’écritures rapides, peu de temps passé en bilan, parce que la synthèse est déjà prête (scores, compteurs, couleur, graphique). On ne traite pas la donnée après coup ; on la façonne dès la saisie.
Ce que l’on peut tordre sans tout casser
- Le vocabulaire : remplacez les libellés par vos usages (tout est branché sur les listes Paramètres).
- La granularité : gardez la structure, mais saisissez une ligne “par groupe” au lieu d’une ligne “par élève” si vous gérez des ateliers.
- Le référentiel : changez la carte score/4 pour coller à votre politique d’établissement — l’algèbre suit.
L’esthétique de la discrétion
Pas de macro clignotante, pas de boutons ésotériques : des listes, des couleurs, des cases. Le tableur s’efface derrière votre pédagogie. C’est son ambition : être un rythme, pas un spectacle.
Fin de la visite. Vous pouvez reposer les écouteurs. L’outil restera simple tant que vous resterez simple avec lui ; et c’est précisément là qu’il est puissant.








