Attestation de formation imprimable : modèles Word
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Une formation se termine rarement “simplement” par un dernier cours. À la sortie, il reste un besoin très concret : laisser une trace claire, datée, vérifiable, que l’apprenant pourra conserver et que l’organisme pourra justifier en cas de contrôle ou de financement. C’est exactement le rôle de l’attestation de formation imprimable : un document court, lisible, officiel dans le ton, et suffisamment précis pour valoir preuve.
Pourquoi l’attestation compte autant
Dans la pratique, l’attestation sert à trois choses :
- Valider la réalité du parcours : la personne identifiée a suivi une action donnée sur une période donnée.
- Formaliser les paramètres pédagogiques : objectifs, nature de l’action, durée, résultats/évaluation quand elle existe.
- Sécuriser les dossiers RH et financeurs : l’attestation devient une pièce structurante dans un dossier de compétences (mobilité interne, évolution de poste, conformité, obligations réglementaires).
En France, le Code du travail prévoit qu’à l’issue d’une formation, le prestataire remet au stagiaire une attestation mentionnant notamment les objectifs, la nature, la durée et les résultats de l’évaluation.
Attestation de formation et certificat de réalisation : deux usages, deux logiques
On rencontre souvent deux documents, proches en apparence, mais différents dans leur finalité :
- Attestation de formation : centrée sur la personne formée, remise en fin d’action, utile pour prouver la participation et cadrer les caractéristiques de la formation.
- Certificat de réalisation : davantage orienté “service fait” (notamment dans les formations financées) ; le ministère du Travail a diffusé un modèle de certificat de réalisation.
L’approche la plus robuste, dans un contexte professionnel, consiste à avoir un modèle d’attestation (pour l’apprenant) et, si vous êtes dans une logique de financement/justificatifs, un certificat de réalisation conforme au modèle ministériel.
Les mentions à intégrer pour un rendu “officiel” et défendable
Une attestation haut niveau se reconnaît à un détail : elle ne bavarde pas, elle cadre. Les mentions suivantes font partie du socle attendu (et, surtout, utile en cas de vérification) :
1) Identification de l’organisme
- Nom commercial / raison sociale
- Coordonnées
- Représentant (signature et qualité)
- Références internes (ex. n° d’attestation, code session)
Des organismes de formation, en France, sont aussi tenus à des obligations administratives (déclaration d’activité, suivi annuel, etc.), ce qui explique l’usage fréquent d’un numéro interne et d’en-têtes structurés.
2) Identification du bénéficiaire
- Nom, prénom
- Éventuellement : date de naissance (selon vos usages), entreprise (si formation en contexte salarié)
3) Informations sur l’action de formation
- Intitulé exact
- Nature de l’action
- Dates de début et de fin
- Durée (heures / jours)
- Lieu (ou modalité : présentiel / distanciel / hybride)
Centre Inffo liste notamment l’identité des parties, l’intitulé/la nature et les dates + le volume horaire comme éléments-clés.
4) Objectifs et résultats
C’est ici que le ton “officiel” fait la différence : formulation courte, factuelle, sans promesses.
- Objectifs : 2 à 4 lignes maximum
- Résultats : mention d’une évaluation si elle existe (quiz, mise en situation, étude de cas, QCM, etc.), ou mention “évaluation réalisée selon la procédure de l’organisme” lorsque c’est pertinent
Le Code du travail mentionne explicitement l’attestation avec objectifs/nature/durée et résultats de l’évaluation.
5) Date, lieu, signature, cachet
- “Fait à …, le …”
- Nom + fonction du signataire
- Cachet (si vous en utilisez un)
- Zone de signature lisible (pas “collée” au pied de page)
Les codes visuels d’un modèle imprimable “style administration / institution”
Un modèle “officiel haut niveau” se joue davantage sur la sobriété maîtrisée que sur les effets graphiques :
- A4, marges régulières : l’impression 100% doit tomber juste.
- Hiérarchie typographique : un titre fort, des sous-mentions discrètes, un bloc principal lisible.
- Cadres fins / filets : ils structurent sans alourdir.
- Filigrane discret : utile contre les copies “à la volée”, tout en restant élégant.
- Numérotation unique (recommandée) : ATTEST-AAAA-000123, avec registre interne de correspondance.
L’objectif : obtenir un document qui ressemble à une pièce RH, pas à une affiche.
Mettre en place une production fiable (sans erreurs de dernière minute)
Pour éviter les attestations incohérentes (erreurs de dates, durées qui ne collent pas, orthographe des noms), une méthode simple fonctionne très bien :
- Source unique de vérité : feuille d’émargement / LMS / registre de session
- Gabarit verrouillé : zones fixes + champs à compléter
- Contrôle en 30 secondes : identité, intitulé, dates, durée, signature
- Archivage : PDF signé (ou signé + cacheté) et version éditable conservée
Dans le certificat de réalisation (modèle ministère), on retrouve d’ailleurs une logique d’engagement de conservation des pièces justificatives sur une durée donnée, signe que la traçabilité n’est pas un “détail”.

Cas particuliers à prévoir dans vos modèles
Un bon pack de modèles prévoit des variantes, car la formation n’a pas toujours la même forme :
- Formation à distance : mentionner clairement la modalité (distanciel) et la période, avec durée.
- Parcours hybride : distinguer présentiel/distanciel si votre suivi le permet.
- Participation partielle : éviter la formulation “a suivi la formation” si la personne n’a pas réalisé la totalité ; préférer “a participé à… pour un volume de … heures”.
- Formation financée / contrôlable : produire aussi un certificat de réalisation conforme au modèle ministère.
- Qualité / financements publics : lorsqu’un organisme vise des financements, la conformité documentaire devient structurante (Qualiopi s’inscrit dans cette logique d’accès aux fonds).
Les erreurs qui dégradent instantanément le “niveau officiel”
- Promettre une “certification” alors que la formation ne délivre pas un titre reconnu
- Oublier les dates (ou indiquer uniquement “mois/année”)
- Confondre durée de session et durée réellement suivie
- Mettre une signature illisible ou sans fonction
- Ajouter des mentions marketing (“formation premium”, “garantie de maîtrise”)
L’attestation doit rester factuelle : ce qu’elle affirme doit pouvoir être prouvé.
Une formulation type, courte et solide
Attestation de formation
Je soussigné(e) [Nom – Fonction], représentant(e) de [Organisme], atteste que [Nom – Prénom] a suivi l’action de formation intitulée “[Intitulé]”, réalisée du [date] au [date], pour une durée totale de [X] heures.
Objectifs : [2–4 lignes].
Nature de l’action : [présentiel/distanciel/hybride].
Évaluation : [modalité / mention].
Fait à [Ville], le [Date]. Signature et cachet.









