Au quotidien d’une entreprise ou d’un indépendant, la caisse est souvent au cœur des petites transactions. Café du matin, achat de papeterie, encaissement rapide d’un client — tout ça passe souvent par là. Et pour ne pas s’y perdre, il y a un outil simple mais crucial : la fiche de caisse.
C’est une trace écrite de toutes les entrées et sorties d’argent liquide. Chaque fois que vous ouvrez le tiroir-caisse ou que vous mettez un billet dedans, ça devrait figurer sur cette fiche. Ce n’est pas juste pour faire joli : elle permet de justifier chaque mouvement, de rester en règle en cas de contrôle, et surtout… de retrouver vos sous.
Une fiche de caisse comporte en général :
Certaines versions modernes incluent aussi le moyen de paiement, ou sont liées à un système numérique avec QR-factures ou tickets digitalisés.
Parce qu’en comptabilité, la transparence est la règle n°1. La fiche de caisse vous protège :
Et elle vous évite de chercher pendant des heures pourquoi il manque 27 CHF en fin de mois…
La fiche de caisse, c’est un peu le journal intime de votre tiroir-caisse. Ce n’est pas l’outil le plus glamour, mais il est indispensable. Simple, pratique, redoutablement utile — et totalement incontournable en comptabilité, surtout en Suisse où la traçabilité est reine.
En Suisse, la rigueur comptable n’est pas qu’une tradition : c’est une exigence légale. Toute entreprise, qu’elle soit une multinationale ou un petit commerce de quartier, doit pouvoir justifier ses mouvements financiers, y compris les paiements en espèces. Et c’est là que la fiche de caisse prend tout son sens.
Même si le Code des obligations ne mentionne pas directement la “fiche de caisse”, il impose :
👉 Ainsi, ne pas documenter les encaissements/décaissements en cash constitue un risque en cas de contrôle TVA, de révision fiscale, ou même de litige avec un associé.
En comptabilité suisse, la caisse correspond généralement au compte 1000 du plan comptable. Ce compte doit :
La fiche de caisse devient alors l’outil de conciliation entre la réalité et les écritures comptables.
Cette méthode permet d’éviter les erreurs de caisse, de simplifier la saisie et de sécuriser les flux financiers.
Le Café du Bourg, une petite entreprise familiale située à Lausanne, connaît une belle affluence. Le gérant, Monsieur R., utilise une caisse enregistreuse classique mais ne tient pas de fiche de caisse manuelle ou numérique. Les recettes sont saisies globalement dans la comptabilité en fin de semaine, à partir des tickets journaliers.
Tout allait bien… jusqu’à ce qu’un contrôle TVA de l’Administration fédérale des contributions (AFC) soit déclenché.
Lors du contrôle, plusieurs incohérences sont détectées :
En l’absence de fiche de caisse :
À la suite de ce contrôle, Monsieur R. :
Résultat : la situation se stabilise, la confiance du fiduciaire revient, et les écritures comptables gagnent en fiabilité.
“Pas de fiche de caisse, pas de preuve.”
En comptabilité suisse, surtout avec des opérations en espèces, l’absence de suivi détaillé expose à des risques fiscaux, des pertes financières et à une crédibilité amoindrie.
Même dans une petite structure, la discipline quotidienne de la fiche de caisse permet d’éviter les erreurs… et les amendes.
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