L’alphabet hébreu est composé de 22 lettres, chacune ayant une correspondance phonétique approximative en français. Voici une traduction approximative des lettres hébraïques avec leur équivalent phonétique en français :
א (Aleph) – A (son muet ou une voyelle comme “a”)
ב (Beth) – B (ou V, selon les cas)
ג (Gimel) – G (comme dans “garçon”)
ד (Daleth) – D
ה (He) – H (ou parfois un son “e” en fin de mot)
ו (Vav) – V (ou “ou”, comme dans “vous”)
ז (Zayin) – Z
ח (Het) – H (guttural, proche du son “r” en espagnol)
ט (Tet) – T
י (Yod) – Y (ou “i” dans certaines positions)
כ (Kaph) – K (ou “kh” guttural)
ל (Lamed) – L
מ (Mem) – M
נ (Nun) – N
ס (Samekh) – S
ע (Ayin) – Son guttural (ou muet selon les dialectes)
פ (Pe) – P (ou F, selon les cas)
צ (Tsade) – Ts
ק (Qof) – Q (ou “k”)
ר (Resh) – R (roulé ou non, selon les dialectes)
ש (Shin) – Sh (ou “S” selon un point spécifique sur la lettre)
ת (Tav) – T (ou parfois “S” dans certains dialectes)
Ces lettres peuvent aussi être associées à des chiffres dans la numération hébraïque.
La numération hébraïque
La numération hébraïque repose sur les lettres de l’alphabet hébreu, où chaque lettre représente un chiffre ou un nombre. Contrairement aux systèmes décimaux ou arabes modernes, il n’y a pas de symboles distincts pour les chiffres : les lettres elles-mêmes servent à exprimer des nombres.
Voici les valeurs numériques des lettres hébraïques :
Unités (1 à 9)
א (Aleph) – 1
ב (Beth) – 2
ג (Gimel) – 3
ד (Daleth) – 4
ה (He) – 5
ו (Vav) – 6
ז (Zayin) – 7
ח (Het) – 8
ט (Tet) – 9
Dizaines (10 à 90)
י (Yod) – 10
כ (Kaph) – 20
ל (Lamed) – 30
מ (Mem) – 40
נ (Nun) – 50
ס (Samekh) – 60
ע (Ayin) – 70
פ (Pe) – 80
צ (Tsade) – 90
Centaines (100 à 400)
ק (Qof) – 100
ר (Resh) – 200
ש (Shin) – 300
ת (Tav) – 400
Nombres plus grands
Pour exprimer des nombres plus grands, on combine plusieurs lettres. Par exemple :
15 s’écrit י״ה (Yod-He) : 10 + 5.
27 s’écrit כ״ז (Kaph-Zayin) : 20 + 7.
365 s’écrit שנ״ה (Shin-Nun-He) : 300 + 50 + 5.
Remarques :
Chiffre 15 et 16 : Ces deux nombres sont spéciaux. Plutôt que de les écrire י״ה (qui est un des noms sacrés de Dieu) et ט״ו (Yod-Vav), on utilise des formes alternatives : ט״ו (Tet-Vav) pour 15 et ט״ז (Tet-Zayin) pour 16.
Il n’y a pas de zéro en numération hébraïque. La construction des nombres se fait par addition des lettres.
Cas particuliers :
Les lettres finales (ou sofit) qui apparaissent à la fin d’un mot ont parfois des valeurs numériques différentes dans certaines traditions (mais rarement utilisées) :
ך (Kaph finale) – 500
ם (Mem finale) – 600
ן (Nun finale) – 700
ף (Pe finale) – 800
ץ (Tsade finale) – 900
Utilisation :
La numération hébraïque est utilisée dans des contextes variés :
Les dates sur les documents religieux ou les tombes, exprimant les années du calendrier hébraïque.
Les chapitres et versets dans la Bible.
Les valeurs symboliques en Kabbale, où chaque mot peut être analysé en fonction de la somme de ses lettres (ce qu’on appelle la guématria).
Ainsi, la numération hébraïque est à la fois pratique pour écrire des nombres et revêt une importance symbolique dans la tradition hébraïque.
Prenons un exemple classique : le mot “Ahava” (אהבה), qui signifie “amour” en hébreu.
Voici le calcul de sa valeur en guématria :
א (Aleph) = 1
ה (He) = 5
ב (Beth) = 2
ה (He) = 5
La somme des valeurs est : 1 + 5 + 2 + 5 = 13.
Le nombre 13 est également la valeur du mot “Echad” (אחד), qui signifie “un” ou “unité” :
א (Aleph) = 1
ח (Het) = 8
ד (Daleth) = 4
La somme est également 13.
Ainsi, en guématria, l’amour (ahava) et l’unité (echad) partagent la même valeur numérique, suggérant un lien symbolique entre les deux concepts.
Pour la prononciation :
Ahava (אהבה) se prononce “a-ha-va” avec un “a” long et clair pour chacune des voyelles.
Echad (אחד) se prononce “é-khad”, avec un “kh” guttural (comme le “r” espagnol ou arabe).
vous pouvez essayer d’écouter des enregistrements sur des sites spécialisés dans la langue hébraïque ou dans la lecture de la Torah pour mieux saisir la prononciation.
Quelle est la signification du chiffre 7 ?
Le chiffre 7 est particulièrement significatif dans de nombreuses cultures et traditions, notamment dans le judaïsme, la Bible, et d’autres systèmes mystiques ou symboliques. Dans le judaïsme et les textes bibliques, le chiffre 7 est considéré comme un chiffre sacré, symbolisant la perfection, la complétion divine et l’ordre spirituel. Voici les principaux aspects de la signification du chiffre 7 dans différentes perspectives :
1. Dans la Bible et le Judaïsme
Le chiffre 7 revient souvent dans la Torah et les Écritures hébraïques et y revêt un caractère sacré :
La Création : Dans le livre de la Genèse, Dieu a créé le monde en six jours et s’est reposé le septième jour (le Shabbat). Ce jour, le Shabbat, est consacré au repos et à la sanctification. Cela fait du chiffre 7 un symbole de complétion et de perfection divine.
Shabbat : Le septième jour de la semaine (samedi) est le jour du Shabbat dans la tradition juive. C’est un jour de repos sacré, un moment pour la réflexion spirituelle et pour se reconnecter à Dieu après le travail des six jours précédents.
Les fêtes juives : De nombreuses fêtes juives sont basées sur le cycle de sept jours. Par exemple, Pessa’h (Pâque juive) et Souccot (la Fête des Tabernacles) durent chacune sept jours en Israël.
La ménorah : Le candélabre à sept branches, la ménorah, est l’un des symboles les plus anciens du judaïsme et représente la lumière divine, la sagesse et l’esprit de Dieu.
Sept semaines entre Pessa’h et Chavouot : Après la fête de Pessa’h, il y a une période de sept semaines jusqu’à la fête de Chavouot, qui célèbre le don de la Torah sur le mont Sinaï. Cette période est appelée le Omer et est un temps de préparation spirituelle.
Le cycle de la Terre : Dans la loi juive, la Shmita est une année sabbatique qui se produit tous les sept ans, où la terre doit être laissée en jachère et le peuple est invité à se reposer et à réfléchir.
2. Symbole de complétion et de perfection
Dans la pensée biblique, le chiffre 7 symbolise souvent l’achèvement ou la perfection divine. Cela vient du fait que Dieu a complété l’œuvre de la création en sept jours. Ainsi, le chiffre 7 est associé à la plénitude, l’achèvement du cycle et la sainteté.
3. Dans la Kabbale
Dans la Kabbale, la mystique juive, le chiffre 7 a également une importance symbolique. Le monde physique, qui est lié à la dimension divine, est souvent représenté par des séries de sept. Par exemple, les sept sphères inférieures (Sefirot) sont des aspects de Dieu qui interagissent avec le monde physique. Ces sphères incluent des attributs divins comme la bonté, la justice, la beauté, et elles agissent comme des canaux pour la manifestation de l’énergie divine.
4. Dans d’autres religions et cultures
Le chiffre 7 est également symbolique dans d’autres traditions religieuses et cultures :
Christianisme : Le chiffre 7 apparaît souvent dans le Nouveau Testament et dans le Livre de l’Apocalypse (les sept églises, les sept sceaux, les sept trompettes, etc.), symbolisant la perfection spirituelle et l’accomplissement du plan de Dieu.
Islam : Le chiffre 7 est également sacré dans l’Islam. Par exemple, les pèlerins à la Mecque font le tawaf, qui consiste à tourner sept fois autour de la Kaaba lors du Hajj.
Symbolisme universel : Le chiffre 7 est souvent associé à des éléments fondamentaux de la nature et de l’expérience humaine :
Les sept jours de la semaine.
Les sept merveilles du monde.
Les sept continents et sept mers.
L’arc-en-ciel a sept couleurs.
5. Numérologie et guématria
Dans la guématria (la méthode de calcul des valeurs numériques des lettres et des mots en hébreu), le chiffre 7 a une valeur particulière. Il est lié au mot hébreu “שבע” (Sheva), qui signifie à la fois “sept” et “abondance” ou “complétion”.
6. Symbolisme mystique
Le chiffre 7 est également lié à des cycles naturels et mystiques :
Les sept cieux et les sept terres sont des notions cosmologiques présentes dans de nombreuses traditions mystiques, indiquant des niveaux d’existence spirituelle ou céleste.
Le septénaire est aussi utilisé en alchimie, où il représente les étapes de transformation spirituelle ou physique.
Le chiffre 7 est porteur de signification spirituelle et symbolique profonde, représentant la perfection, la complétion, l’ordre divin, et la connexion entre le monde physique et le divin. Que ce soit dans la création du monde, dans les rituels religieux, ou dans la mystique juive, il reste un chiffre fondamental dans la réflexion spirituelle et philosophique.
Phrase du Quotidien en Hebreux
Voici quelques phrases courantes en hébreu, avec leur traduction en français pour vous aider à les utiliser au quotidien :
שלום (Shalom) – Bonjour / Salut / Paix
מה שלומך? (Ma shlomkha? / Ma shlomekh?) – Comment vas-tu ? (Pour un homme : shlomkha ; pour une femme : shlomekh)
מה קורה? (Ma koreh?) – Quoi de neuf ?
תודה (Toda) – Merci
בבקשה (Bevakasha) – S’il te plaît / De rien
סליחה (Slikha) – Excuse-moi / Pardon
כן (Ken) – Oui
לא (Lo) – Non
אני לא מבין (Ani lo mevin) – Je ne comprends pas (pour un homme)
אני לא מבינה (Ani lo mevina) – Je ne comprends pas (pour une femme)
כמה זה עולה? (Kama ze ole?) – Combien ça coûte ?
איפה השירותים? (Eifo hasherutim?) – Où sont les toilettes ?
אני צריך עזרה (Ani tsarikh ezra) – J’ai besoin d’aide (pour un homme)
אני צריכה עזרה (Ani tsrikha ezra) – J’ai besoin d’aide (pour une femme)
מה השעה? (Ma hasha’a?) – Quelle heure est-il ?
אני אוהב אותך (Ani ohev otakh) – Je t’aime (pour un homme qui parle à une femme)
אני אוהבת אותך (Ani ohevet otkha) – Je t’aime (pour une femme qui parle à un homme)
איפה אתה גר? (Eifo ata gar?) – Où habites-tu ? (pour un homme)
איפה את גרה? (Eifo at gara?) – Où habites-tu ? (pour une femme)
נתראה מחר (Nitraeh makhar) – À demain
Ces phrases peuvent vous être utiles pour engager des conversations simples en hébreu ou pour des interactions quotidiennes.