Les facteurs externes et internes affectent la production des unités industrielles, provoquant une baisse des chiffres et mettant les indicateurs du tableau de bord de production en rouge. En effet, cette diminution de la production peut résulter de diverses causes, telles que la détérioration du matériel, les erreurs humaines ou les incohérences technologiques.
Un tableau de bord de production reflète la performance de la productivité et permet de détecter les éventuels problèmes qui impactent une unité industrielle.
Pendant longtemps, la production se limitait à des tâches en chaîne et à l’application de procédures de travail. La production industrielle se mesurait essentiellement en termes de volume physique dans divers secteurs et marchés, se décomposant en deux catégories : produits et matériaux. Dans cette perspective, les ressources humaines et les effectifs occupaient une place centrale, et pour les encourager à maximiser leur productivité, on avait recours soit à des sanctions (licenciement, salaire basé sur le taux horaire, etc.), soit à des récompenses.
En effet, le système de récompenses a prouvé son efficacité à long terme. Les incitations comprennent des récompenses monétaires et non monétaires, à la fois finales et intermédiaires, mais pour les attribuer, il est essentiel de disposer de mesures de performance pour chaque opérateur. Cependant, l’objectif n’est pas uniquement d’accroître la productivité, mais aussi de garantir la qualité requise. Fondamentalement, le travail repose sur la diligence et le respect des procédures, en particulier dans les domaines industriels.
L’organisation de travail et de la production dépend de différentes variables que vous devez prendre en considération. Le type de l’unité et de l’activité industrielle, le volume de production ou la niche de marché sont les variables les plus déterminantes. ( le workforce est une notion que vous allez utiliser dans le tableau de bord de production sur Excel )
Dans cette perspective, il convient de considérer l’unité de production comme une entité multidimensionnelle. Les individus y travaillent continuellement pour produire un produit qui sera achevé dans des unités de temps futures. Le produit existant à chaque étape de temps résulte de l’utilisation de ressources à différents moments passés. Il est essentiel de noter que ces différents flux de produits intermédiaires ne peuvent être distingués que conceptuellement.
En réalité, il s’agit d’un processus continu, non seulement sur un schéma horizontal mais aussi vertical. De plus, dans la plupart des cas, il n’est pas encore possible de reconnaître la destination finale de chacune des composantes du flux.
Les éléments du flux ne sont pas préalablement affectés à une destination future ; à chaque étape du processus de production, c’est l’évolution des prix qui détermine quelle proportion de la production totale d’un bien donné est dirigée vers une direction spécifique.
Compte tenu du grand nombre de produits intermédiaires, le moment et la manière dont ceux-ci parviendront finalement au consommateur sont aussi indéterminés sur le plan économique que dans le cas du nombre de facteurs de production utilisés dans ces produits. La façon dont une unité de millions de clous, de billes d’acier, de fil de laine, de morceaux de caoutchouc ou de tonnes de charbon finira par satisfaire les besoins des consommateurs est aussi indéterminée que le succès vers lequel visent les efforts du producteur.
L’adoption d’un type d’organisation ou d’une autre nécessite une réflexion en amont afin de choisir le modèle qui convient au mieux aux besoins réels de l’unité industrielle. Selon les cas, un système de production peut être fermé, si ses relations de cause à effet sont prédéterminées. La plupart du temps, une entreprise ne dispose pas de formes de production alternatives, à moins qu’elle n’ait initialement décidé de réussir dans un système particulier.Ce que l’on peut dire, c’est que, pour des raisons de changement de taille, il est pratique de passer d’un système concret à un autre, notamment dans l’industrie de la production de biens de consommation.
Une entreprise utilise des méthodes distinctes pour transformer une matière première en un produit final qui sera commercialisé, ce que l’on appelle des systèmes de production industrielle. Il est important de le savoir car l’entreprise peut savoir dès le premier instant quelle est la politique qu’elle aura tendance à suivre pour atteindre le résultat.
Quel que soit le système de production choisi, la fonction RH définit et met en œuvre des processus comme le planning de travail, la fiche de présence et veille à assurer un niveau de workforce cohérent pour assurer le niveau de production souhaité.
La gestion et l’administration du comprend une activité professionnelle consistant à combiner des compétences, des méthodes, des techniques, des politiques et des pratiques dans le but d’organiser et de gérer les comportements internes en faveur de la valorisation du capital humain pour obtenir le meilleur résultat dans une activité de production. De manière générale, le chargé de la gestion du personnel a pour objectif ultime de sélectionner, guider et gérer l’ensemble des salariés de l’entreprise vers un objectif fixé.
Il s’agit toutefois d’une tâche complexe, dans laquelle un chargé RH implique des équipes internes au sein de l’unité de production. Le chargé de l’administration du personnel peut travailler de manière transverse, et s’intéressent particulièrement aux domaines, tels que: le recrutement, la législation du travail ou la formation. C’est pour cette raison que les grandes entreprises accordent une grande importance au métier de chargé du personnel.
Ce professionnel doit avoir une grande sensibilité et un grand intérêt pour les relations humaines afin de pouvoir s’identifier facilement aux gens. Vous devez également être conscient des comportements et des changements dans l’environnement de travail, car c’est aussi l’un des rôles du responsable des ressources humaines de maintenir le bien-être dans l’environnement de travail afin d’obtenir de meilleurs résultats. Il s’avère que beaucoup de gens considèrent encore le métier de responsable RH comme ennuyeux, bureaucratique et monotone. Il s’agit cependant d’une vision erronée de la profession. Le secteur est donc constamment en demande de nouveaux professionnels, plus à jour et mieux préparés. Il existe donc une grande variété d’opportunités sur le marché pour les jeunes diplômés dans ce domaine.
L’automatisation et le remplacement du travail manuel a sans doute un impact significatif sur la production. Nous sommes à l’ère de l’industrie 4.0. Cette approche signifie l’utilisation de robots pour la production, la planification automatisée des activités des machines connectées entre elles, les systèmes de manutention automatique, le MaaS (Manufacturing as a Service).
Un autre aspect essentiel de cette approche consiste à éliminer les inefficacités. L’Industrie 4.0 implique la mise en place de processus visant à améliorer l’exécution, à optimiser la logistique pour réduire les mouvements de personnes et de marchandises, ainsi qu’à utiliser des machines capables de minimiser les déchets dans la création de pièces ou de produits. Dans le cadre de la Translation 4.0, on constate également une réduction des communications, grâce à la gestion intégrée des traductions au sein de flux de travail automatisés et à la réalisation des traductions au sein de systèmes de gestion intégrés du formatage, réduisant ainsi les temps de mise en page.
Le troisième point commun concerne les achats intelligents. Dans l’Industrie 4.0, cela se traduit par la mise en œuvre de systèmes d’achats intelligents pour commander automatiquement les matériaux en cas de rupture de stock, la gestion de la chaîne d’approvisionnement pour sélectionner le fournisseur avec le meilleur rapport qualité/prix en fonction des commandes précédentes. Traduction 4.0 coïncide avec la sélection automatique du linguiste le plus approprié pour une traduction en fonction de ses performances passées, de la pertinence du sujet, des combinaisons linguistiques et de la disponibilité.
Nous détaillons dans cette partie les étapes à suivre pour créer un tableau de bord de production sur Excel. Avant de parler des étapes, il convient de préciser que le type auquel on s’intéresse est le tableau de bord analytique que l’on peut utiliser pour suivre et mesurer des indicateurs de la production.
De manière générale, les responsables s’intéressent à deux notions de base quand il s’agit de mesurer la production: la qualité et le délai.
Ce type de tableau permet de surveiller activement les indicateurs clés de performance de la production. Pour ce faire, il implique de définir un résultat reflétant un aspect de la production, puis de le mesurer à l’aide d’une fonction mathématique. Dans la pratique, les contrôleurs de gestion collectent les données nécessaires à cette fonction.
Un indicateur de production analytique est une donnée objective quantifiée représentant une situation donnée. Cependant, sa véritable utilité réside dans sa capacité à indiquer où il faut entreprendre des actions, dans le contexte défini au préalable.
Mesurer la performance réelle grâce aux indicateurs de performance industrielle passe par la définition des indicateurs analytiques. Pourtant, il est important de savoir ce que vous devez réellement mesurer.
En ce qui concerne l’utilisation des machines, la production nette de qualité conforme détermine le rendement utile réel par rapport à la quantité théorique qui aurait pu être produite pendant les heures d’ouverture.
l’utilisation de la main d’œuvre est donnée par le temps total rémunéré par rapport au temps imparti, qui exprime finalement la véritable productivité. Souvent, seul le temps passé aux postes de travail est pris en compte, attribuant le temps improductif à d’autres raisons, parfois non négligeables. Cependant, la compensation du temps improductif ou sous-productif fait en réalité partie du coût de production.
En plus du coût qu’impose le workforce, la consommation de matériaux et de composants est l’ensemble des achats qui doivent rendre leur valeur utile dans les produits réellement vendus.
quant au timing, il est intéressant de noter périodiquement le « temps d’écoulement » global de l’usine, depuis la date de démarrage du composant principal jusqu’à la date de dépôt du produit fini sur le quai d’expédition. Il s’agit de la référence qui indique le véritable calendrier de sortie en production. Dans la pratique, on compare ensuite le temps de production unitaire à cette référence.
La mesure des rendements réels révèle l’étendue des pertes entre les ressources disponibles et leur utilisation, définissant ainsi un potentiel d’amélioration. Cette analyse impartiale forme la base d’une planification objective.
Dans cet exemple, nous allons suivre trois indicateurs clés de performance : la production nette, le coût de production et le délai. Le tableau suivant représente les données pour trois mois :
Mois | Production Nette (unités) | Coût de Production ($) | Délai (jours) |
---|---|---|---|
Janvier | 1000 | 10,000 | 20 |
Février | 1200 | 12,500 | 22 |
Mars | 1100 | 11,200 | 21 |
Dans ce tableau :
Vous pouvez ensuite utiliser ces données pour calculer des indicateurs de performance, créer des graphiques, et analyser les performances de votre entreprise au fil du temps. N’oubliez pas que dans un environnement réel, il serait important de personnaliser davantage les indicateurs en fonction des besoins spécifiques de votre entreprise et d’inclure plus de détails.
La première étape est de vérifier les écarts par rapport à l’objectif.
Ce sont les objectifs qui donnent du sens aux mesures. Sur la base de la classification des pertes, et pour chacune d’entre elles, il convient d’établir les possibilités de progrès réalisables à court et moyen terme. Ainsi, les chiffres objectifs attribuent un niveau de résultat que l’on souhaite atteindre grâce aux moyens dédiés, tels que les investissements en matériels, la formation du personnel, l’initiation aux approches méthodologiques, les changements organisationnels, le renforcement des méthodes d’animation…
La présentation des quatre axes de progrès (Machines, Biens, Main d’œuvre, Flux) explique l’essence de la démarche d’amélioration des rendements de la performance industrielle à travers l’application d’outils méthodologiques tels que la méthode HOSHIN, la méthode SMED ou l’approche TPM.
L’expérience pratique, largement confirmée, montre que l’ensemble satisfait presque tous les besoins de savoir-faire pour l’amélioration continue de la production. Cependant, dans certains cas, cela ne fonctionne pas. Il faut donc étudier le pourquoi, c’est-à-dire les différentes causes de non-performance.
Les trois grandes catégories évoquées ci-dessous permettent de classer les causes de sous-utilisation et de pertes de rendement :
Les machines ne sont souvent pas arrêtées pendant la production. On distingue les causes d’arrêt dues à la création et à la fiabilité des machines, telles que les pannes, la maintenance programmée, les changements d’outils et le contrôle des processus.
Les causes d’arrêts dues à l’organisation de la production, telles que le manque de matériel, l’absence de personnel, l’expérimentation de nouvelles productions ou techniques, le blocage de l’approvisionnement en énergie ou un blocage en aval.
Certains dysfonctionnements empêchent la chaîne de production de se dérouler dans de bonnes conditions. Ils sont classés en deux catégories : dégradation de vitesse et micro-crash.
Nous rejetons une partie de la production pour non-conformité, tant au début de nouvelles séries nécessitant des démarches réglementaires qu’en cours de production, ce qui entraîne la génération de déchets et de rebuts. Nous cherchons à optimiser les performances des machines de production pour atteindre un retour sur investissement maximal et minimiser les coûts associés à leur utilisation au strict nécessaire.
En pratique, outre la nécessité de maintenir les machines en parfait état tout au long de leur durée d’utilisation, nous devons également réduire les risques de pannes, ainsi que d’autres causes d’arrêts et de performances inférieures aux attentes. Cela permet de réduire leur impact sur le fonctionnement.
Aux pertes dues à la non-qualité dans les étapes ultérieures de la production s’ajoutent la comptabilisation de toutes les consommations inutiles liées aux aspects techniques du processus de production et aux dysfonctionnements organisationnels, depuis l’entrée en usine jusqu’à l’expédition :
Elles se retrouvent entre les zones de stockage et les zones d’utilisation et se transforment généralement en déchets de stocks, dont on connaît rarement l’origine. Il s’agit de marchandises reçues non conformes, de mauvaise qualité mais acceptées en raison de l’impossibilité de réapprovisionnement rapide, avec des dommages causés par les conditions de stockage et les méthodes d’entretien, des marchandises perdues ici et là, ou des marchandises obsolètes.
Ce sont des pertes liées à des choix dépendants de critères d’achat ou de la nature du processus de production : résidus de coupe, copeaux, vapeurs… Considérées dans les normes de consommation mais pas suffisamment remises en cause.
Il s’agit essentiellement de déchets et rebuts du début ou du processus de production, mais il peut également s’agir de déchets éparpillés au sol ou abandonnés au fond des conteneurs, de dommages occasionnés lors des manutentions dans les stations et de la maintenance entre stations ou de quantités excédentaires par rapport aux besoins. non réapprovisionné en stock…
Les pertes de temps sont regroupées en quatre catégories illustrées ci-dessous :
Toutes catégories confondues, il s’agit principalement de l’absentéisme mais aussi des temps consacrés à des activités reconnues comme les briefings, les réunions et les formations.
Le personnel est aux postes mais un dysfonctionnement empêche la production : attente d’approvisionnement, interruption intempestive du flux, manque de consignes, attente du remplacement d’un outil ou d’une réparation, mauvais équilibrage d’une ligne, surplus de main d’œuvre par rapport à la charge de travail…
Le personnel est occupé, mais il n’atteint pas l’objectif de performance en raison d’attitudes inadaptées, de motivations douteuses, d’une exécution manuelle lente, du non-respect des modes opératoires, de conditions de travail fatigantes ou anormales, de problèmes de qualité et de retouches nécessaires.
Ce sont les gains potentiels, c’est-à-dire les pertes induites, qui nécessitent une revue critique des modes d’exploitation et d’attribution des stations. En effet, la création d’un poste de travail bénéficie généralement d’une situation optimisée dès la conception. Cependant, on ne peut affirmer que l’organisation optimale était en place à cette époque.
Ceux-ci nous permettront d’organiser la réduction du temps perdu et d’optimiser son utilisation, sachant que l’objectif est la rationalisation des méthodes et des moyens de production et, dans un sens plus large, l’utilisation la plus efficace possible de toutes les heures rémunérées, tant dans le cas du travail direct et le travail indirect.
💡 Pour élaborer un modèle Excel de tableau de bord de production avec les indicateurs clés de performance (KPIs) que vous avez mentionnés (production nette, coût de production, et délai), je vais vous fournir un exemple utilisant Excel, car c’est l’un des outils les plus accessibles et couramment utilisés pour ce type de tâche. Ce modèle inclura des données fictives pour illustrer comment configurer et visualiser ces KPIs.
Collecte et Organisation des Données:
Données
) avec vos données brutes, incluant la date de production, la quantité produite, le coût associé à chaque production, et le délai de production.Calcul des KPIs:
Création du Tableau de Bord:
Tableau de Bord
) pour afficher les KPIs.Données
.Données
:Date | Quantité Produite | Produits Défectueux | Coût de Production | Délai (jours) |
---|---|---|---|---|
2024-01-01 | 100 | 5 | 5000 | 2 |
2024-01-02 | 150 | 3 | 7500 | 3 |
… | … | … | … | … |
Tableau de Bord
:=SOMME(Feuille1!B2:B100) - SOMME(Feuille1!C2:C100)
=SOMME(Feuille1!D2:D100)
=MOYENNE(Feuille1!E2:E100)
Ce modèle est un point de départ. Selon la complexité et les besoins spécifiques de votre production, vous pourriez vouloir ajouter plus de détails ou de KPIs supplémentaires.
Pour ajouter une idée unique à votre tableau de bord de production, envisagez d’intégrer un Indicateur de Performance Environnementale (IPE). Cet indicateur peut mesurer l’impact écologique de votre production, tel que la consommation d’énergie, la production de déchets, ou les émissions de CO2 par unité produite. Cela permet non seulement de suivre les aspects financiers et temporels de la production mais aussi d’évaluer et d’améliorer sa durabilité.
Score IPE = (Consommation d'énergie * Poids1) + (Déchets produits * Poids2) + (Émissions CO2 * Poids3)
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