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– le degré d’intégration de la production;
– la gestion du cycle de fabrication, qui s’exprime par l’adaptabilité, ou la flexibilité technique des capacités mises en œuvre.
Modalités des variations de l’intégration
L’expression la plus précise du degré d’intégration est donnée par le rapport Valeur ajoutée , soit en développant le numérateur.
En fait, l’état de ce rapport, à un moment donné, est fonction de deux types de déterminants dont l’autonomie (relative) est élevée : les options productives de la firme, qui fixent sa contribution (interne) à la création de valeur et à la transformation des produits offerts sur le marché, et l’importance de ses marges.
Options productives ef intégration sont étroitement corrélées
des approvisionnements:
-degré d’élaboration des matières consommées;
– recours à la sous-traitance industrielle;
-utilisation du négoce (achat pour revendre en l’état).
Formation de la rentabilité potentielle de l’entreprise.
La sous-traitance ou au négoce (recul).
Si la firme investit pour diminuer son appel à l’extérieur, à volume de production constant, le rapport valeur ajoutée/Production augmentera
Si elle augmente le volume de sa production ou de ses ventes sans investir, donc par recours a l’extérieur, le rapport valeur ajoutée/production diminuera.
Les changements de marges peuvent aussi infléchir le rapport valeur ajoutée/production sans qu’il y ait une évolution marquée et délibérée de l’intégration. Dans ce cas, on relèvera que la croissance des marges serait, par exemple, la résultante d’une meilleure politique des approvisionnement; Mais, cette conjoncture favorable n’est en rien l’expression d’un ajustement stratégique durable, et ne font que traduire l’efficacité de la conduite d’une politique d’approvisionnement.
Une variation, favorable ou défavorable des marges n’aura dans la généralité des cas, qu’une durée plus restreinte et une amplitude plus limitée.
-réduction de la sous-traitance ou du négoce;
– achats de matières moins élaborées, et contribution plus poussée des capacités internes.
La rédaction du degré d’intégration est, quant à elle, plus fréquente dans le processus d’une firme qui connait une perspective pas encore assurée de croissance de ses ventes.
Le recours à l’extérieur, négoce ou sous-traitance, est légitime lorsque ces tendances porteuses ne sont pas bien établies quant à leur chance de se maintenir à moyen terme. Dans ce contexte, investir et embaucher serait particulièrement risqué, en créant des surcapacités potentielles.
Cette option est également cohérente si l’entreprise désire préserver ou restaurer une capacité d’adaptation suffisante. En effet, un appel à des prestations externes, en limitant l’exigence de capacités de productions renforcées, assure à l’entreprise une flexibilité technique et sociale plus grande.
Dans tous les cas, nous raisonnerons sur une relative stabilité de la gamme des produits, ou du rapport qualité-prix. En pratique, la définition des produits sera perçue comme pouvant engendrer des modifications ou des adaptations non négligeables dans les contraintes stratégiques qui conditionnent le cycle d’exploitation et modulent ses implications financières.
Elles peuvent être analysées selon deux aspects.
-soit la firme conserve ses fournisseurs habituels, mais réduit très sensiblement ses achats en valeur, sinon en volume;
-soit il lui faut changer certains de ses fournisseurs pour acquérir des produits moins élaborés.
Dans tous les cas, il lui sera difficile de conserver des conditions de prix et de délais comparables à celles dont elle bénéficiait antérieurement.
L’accroissement du degré d’intégration va influer sur les B.F.R., qui vont alors eux-mêmes connaître une certaine dégradation d’ensemble.
Le même fournisseur et lui aussi en reçu, parfois important.
Obtenu des fournisseurs.
La limitation des achats, qui restreint les marges de négociation.
Si l’on considère que les délais accordés aux clients seront peu
lentes, de même que les stocks de produits finis, il est certain que
l’accroissement de l’intégration va entrainer une croissance sensible des Besoins en Fonds de Roulement
-progression absolue, même si le volume total d’activité varie
– progression relative, exprimée en jour de chiffre d’affaires, traduisant une dégradation des principaux composants des B.F.R.
Elle sera vérifiée par la balance qui sera élaborée entre les conséquences désirées de cette stratégie
-amélioration de l’indépendance de la firme;
-préservation de ces capacités de production.
Et les effets induits non désirés qui s’y attachent:
-alourdissement des B.F.R.;
-élévation corrélative des charges financières d’exploitation.
L’entreprise serait conduite à réaliser simultanément:
-des désinvestissements massifs en capital technique;
-des compressions importantes d’effectifs.
La brutalité de cette politique, appliquée dans un contexte général hostile, entrainerait des conséquences graves pour la survie même de l’entreprise. Au contraire, dans une perspective de développement de l’activité, la réduction de l’intégration sera plus facile à réaliser. Il suffira, dans une certaine mesure, aux dirigeants de ne pas investir, ou relativement peu, et de ne pas embaucher en proportion de la croissance désirée de l’activité.
Leur faudra, en contrepartie, se tourner vers l’extérieur pour y faire exècuter une fraction croissante de l’activité totale traitée par la firme.
L’entreprise qui ne peut pas se maintenir de façon durable sans inconvenants
La réduction de la contribution interne de la firme à la production des bens commercialises ne peut se concrétiser sans un appel largement à des entreprises extérieures, fournisseurs, sous-traitants, prestataires de services. La dépendance de l’affaire vis-à-vis de ses partenaires en amont va donc se trouver nettement aggravée. Cela est d’autant plus inquiétant que cette dépendance est multiforme:
-dépendance technologique, avec la divulgation de certaines informations jusqu’alors non connues à l’extérieur au travers des spécifications contenues dans le cahier des charges;
– dépendance commerciale, car la ponctualité et la fiabilité des nouveaux fournisseurs est à vérifier, et toute défaillance aura des répercussions sévères sur la crédibilité même de la firme, et sur son image de marque. Certains partenaires peuvent mettre à profit ces circonstances pour tenter de supplanter la firme auprès de ses clients habituels, en leur faisant connaître qu’il existe des occasions à saisir ;
une forte croissance des encours avec conjointement:
-un allongement des délais de production
– le volume des encours fournisseurs progressera ainsi :
En matière commerciale, il faut s’attendre à une relative stabilité des délais et encours clients, si nous prenons comme référence le niveau atteint par le chiffre d’affaires. La seule éventualité probablement négative est l’exigence d’un stockage de produits finis plus lourd, avec l’allongement du cycle de fabrication et l’élévation des aléas induits par l’appel à l’extérieur.
Si cette évolution doit, globalement, entrainer un sérieux tassement relatif des B.F.R., il faut en contrepartie s’attendre à une régression relative des marges et de la rentabilité opérationnelle, en rapport avec le chiffre
:_recul des B.F.R. et allongement des contraintes financières;
-renforcement de l’adaptabilité de l’entreprise;
-perspectives défavorables quant à la rentabilité
Cette politique de développement des ventes par appel à l’extérieur sera validée, ou non.
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